29 novembre 2015

A toute vapeur entre Caen et Le Havre via Ouistreham

Tonton bédouin raconte ...


A l'heure du club croisières, tonton Bédouin s'est penché sur les transports maritimes de voyageurs au départ de notre cité. Si on vous parle aujourd'hui d'une liaison (en tout bien tout honneur) maritime qui a duré plus d'un siècle, on évoquera dans une autre chronique la transmanche avant Britanny Ferries et même si vous êtes fidèles (eh oui toujours la liaison...) le récit d'un éphémère service de transport par hélicoptère (oui c'est ça histoire de s'envoyer en l'air) et j'en connais un dont la moustache frétillera à l'idée de ces voyages romantiques qu'il aurait pu accomplir avec sa récente conquête.


Caen-Le Havre, quelle galère!


S'il faut aujourd'hui un peu plus d'une heure pour relier les deux villes normandes, il n'en a pas toujours été ainsi. La Seine a longtemps été une frontière naturelle compliquée à franchir entre la Basse Normandie et le nord-ouest de la Haute; pas de pont en aval de Rouen ni de bacs, des routes difficiles et des liaisons ferroviaires quasi inexistantes. Dès 1835 avec l'essor de la navigation à vapeur, une ligne maritime régulière pour marchandises et passagers est créée entre les deux villes normandes avec escale à Ouistreham. Les premiers navires sont à propulsion mixte, voile et vapeur, avec des roues à aube et portent les noms de FuretCygne, ou encore NeustrieManche, Normandie...Mais on les connait mieux sous le nom générique de "bateau du Havre".

Le steamer "l'Hirondelle" de la ligne Le Havre-Caen dans la nouvelle écluse lors de son escale à Ouistreham vers 1910. On distingue parfaitement les deux roues à aube.

Les navires d'un tirant d'eau modeste emprunteront l'Orne jusqu'en 1910, date de la création du barrage de Montalivet interdisant toute navigation jusqu'à Caen. L'embarcadère alors situé quai de Juillet sera transféré quai Vendeuvre et la ligne utilisera désormais le canal de Caen à la mer, l'escale de Ouistreham étant aménagée dans l'écluse. La Compagnie des Paquebots à vapeur, devenue en 1897, Compagnie Normande de Navigation à Vapeur connut de belles heures. Entre 1863 et 1882, 400 000 voyageurs  sont comptabilisés entre Le Havre et Caen; près de 20 000 voyageurs utilisent la ligne annuellement au début du XXème siècle. 


La ligne était aussi très utilisée pour le transport de marchandises, cette carte postale montrant l'embarquements de porcs à Caen en témoigne.

Un steamer nommé "Ouistreham"



Le steamer "Kyle Forth" a été lancé en 1905 et acquis en 1907 par la Compagnie Normande de Navigation à Vapeur qui le rebaptisa "Ouistreham". Le petit navire fut affecté la ligne Caen-Le Havre jusqu'en 1912, date à laquelle il fut revendu à une compagnie de Glasgow. Le navire sombra le 13 mai 1940 au large d'Anglesey au Pays de Galles.

Tout le monde descend


Si l'après Première guerre mondiale reste une période faste pour la ligne, puisqu'en 1930 un trajet dans chaque sens est organisé quotidiennement, la concurrence avec l'automobile et l'autocar est vive surtout après l'ouverture en 1932 du bac du Hode sur la Seine et l'amélioration sensible des liaisons routières. Si bien qu'en 1933, le service devenu déficitaire n'est plus offert que pendant les mois d'été pour se terminer définitivement en 1939 avec la réquisition des deux derniers navires.


Affiche-horaire de 1930: on y apprend notamment que les paquebots s'arrêtent à chaque voyage à Ouistreham pour y débarquer ou y embarquer des voyageurs de ou pour Le Havre. Le trajet coûte 23 francs en première et 15 en seconde (4 francs pour les militaires en tenue). Il faut y ajouter 2 francs pour un chien en laisse, 2 autres francs pour une bicyclette, 4 pour un tandem, 8 pour une moto. Chaque passager peut embarquer 40 kilos de bagages, malle, carton à chapeau ou sac de nuit...(L'INSEE évalue 1 franc de 1930 à 0,54 euro d'aujourd'hui...)

Épilogue tragique


Les deux derniers navires en service, l'Emile Deschamps et l'Adolphe Leprince, des sisters-ships lancés respectivement en 1922 et 1926 furent réquisitionnés en 1939 et reconvertis pour le compte de la Marine nationale en "arraisonneurs-dragueurs" (tiens, tiens, on en revient à notre introduction, mais non! je vous vois venir...pas celle-là!) sous les matricules AD 20 et AD 47. Le premier participa, en 1940, à l'opération Dynamo en embarquant à Dunkerque 500 soldats. Touché par une mine, il coula, il n'y eut que 72 survivants. Le second fut arraisonné par l'occupant à Saint-Malo et sabordé à Cherbourg en 1944.



Le bateau du Havre dans l'écluse de Ouistreham dans les années 30, il s'agit de l'Emile Deschamps ou de l'Adolphe Leprince. Des petits paquebots mixtes construits aux Chantiers de la Loire. 349 tonnes, une jauge nette de 103 tonneaux, leurs deux machines à vapeur les propulsaient à 12 nœuds. 700 passagers, un peu serrés sans doute pouvaient y embarquer. Un buffet était servi à bord.

Régulièrement on reparle d'un projet de liaison Caen-Le Havre par voie maritime, les deux villes n'étant distante par la mer que de moins de 50 kilomètres. Aux dernières nouvelles, c'est l'Agence d'urbanisme du Havre qui est en charge du projet sans doute un peu délaissé... On se souvient de la mésaventure advenue il y a quelques années à certains élus de Caen la mer qui testant cette traversée à bord du "Boëdic", la vedette qui effectuait alors des excursions sur le canal, s'étaient retrouvés bloqués en baie de Seine à la suite d'une avarie de machine...!



Merci à Valéry Lebigot  pour deux des illustrations
A lire avec intérêt    http://bateauduhavre.over-blog.com/

28 novembre 2015

L'empathie à la mode Bail !

Lors du Conseil Municipal du 9 novembre dernier, M. Josquin a souhaité faire le point sur un courrier adressé par R. Bail à Mme Lepetit, demeurant à la Pointe du Siège. Ce courrier a causé à cette dame une très grande émotion mêlée à une peur subite d'être expulsée dans les prochains mois.




Extrait de la lettre ci-dessus signée de Romain Bail et datée du 29 juillet 2015 

Madame, Monsieur

Vous disposez d'un immeuble soumis à l'article L 221.2 du Code de l'Urbanisme, comme indiqué dans votre convention , qui stipule que "... ces immeubles ne peuvent faire l'objet que de concessions temporaires qui ne confèrent au preneur aucun droit de renouvellement et aucun droit de se maintenir dans les lieux lorsque l'immeuble est repris en vue de son utilisation définitive "
Ainsi la ville ayant décidé de réaménager l'espace portuaire de la Pointe du Siège , je souhaite vous rencontrer pour convenir de la fin de votre concessions d'occupation temporaire de l'immeuble sis ......................
Vous pouvez prendre contact avec ma collaboratrice ....    
... 

Expulsée à 85 ans


Suite à ce courrier reçu fin juillet, Mme Lepetit confia ses angoisses à son petit fils, M. Cyril Tabourel lors d'une de ses visites. Un rendez-vous fut demandé en urgence à la mairie et fixé au 14 août.  R Bail leur exposa ses projets à savoir récupérer dans un avenir encore incertain le terrain de la maison de Mme Lepetit ainsi que ceux de trois autres familles demeurant aussi à la Pointe du Siège pour y implanter un immeuble de deux à trois étages. Il assura que cette dame bénéficierait d'un nouveau logement au loyer ne dépassant pas une centaine d'euros, Mme Lepetit payant actuellement une soixantaine d'euros (loi de 1948).

M. Tabourel fit remarquer à R. Bail que ce courrier avait traumatisé cette dame âgée de 85 ans au point qu'elle n'en avait pas mangé pendant trois jours, redoutant de quitter cet endroit calme où elle demeure depuis 32 ans. Il  lui rappela que lui aussi avait une grand mère qui aurait été tout aussi bouleversée à la réception d'un tel courrier. Comme à son habitude et pour se dédouaner, R Bail accusa son secrétariat "d'y avoir été un peu trop fort" sur les termes du courrier, que bien sûr, il n'a pas dicté et a signé sans aucune relecture......

 

Le café de la discorde


Souhaitant tout autant calmer le jeu, qu'arriver à ses fins, Bail se justifia au Conseil municipal après la question de M. Josquin, d'un rendez-vous qui s'était très bien passé et dans la plus grande compréhension des deux visiteurs. Il parla d'une visite rendue depuis à Mme Lepetit au cours de laquelle, ils partagèrent un café ! Voilà un Maire plein d'empathie vous dites-vous !
Suivant de chez lui en vidéo le conseil municipal, M. Tabourel n'en crut pas ses oreilles devant de tels mensonges. Car là est bien le problème : suite à ce rendez-vous, Mme Lepetit n'a jamais ni réponse, ni visite. A ce jour elle ne sait toujours pas où elle sera dans quelques mois, ni ce qu'il adviendra de sa maison. Elle n'a plus jamais eu aucune nouvelle de la mairie !

Très affecté et en colère, M. Tabourel décida de s'adresser de nouveau à R Bail le 23 novembre pour lui signifier son indignation et réclamer des excuses envers sa grand mère.







Menteur, vous n'êtes qu'un menteur



M. Josquin, au cours des questions diverses du dernier conseil municipal a lu le courrier de M. Tabourel et a demandé au maire de s'expliquer sur la suite donnée à ses projets et sur le devenir de Mme Lepetit. Bail sans se démonter se contenta de répéter que pour l'instant rien n'était arrêté et qu'il l'avait confirmé à Mme Lepetit lors de sa visite chez elle autour du café qu'elle lui avait offert. Attention Bailocchio ton nez s'allonge, s'allonge ...

Alors là c'en fut trop pour son petit fils qui ne put se contenir et se levant hurla du fond de la salle du Conseil municipal "MENTEUR VOUS N'ETES QU'UN MENTEUR, vous n'avez jamais rendu visite à ma grand mère et jamais bu de café avec elle". Et cela répété à trois reprises !
Tous ses adjoints, ses conseillers et la salle bien sûr furent témoins de l'embarras de Bail qui visage pourpre, fermé, agité de tics nerveux n'eut même pas le réflexe d'évacuer l'intervenant qui avait osé l'apostropher avant de passer à une autre question malgré l'insistance de Mr Josquin à se justifier.





Du déni à l'arrogance



Une fois de plus force est de constater que Bail décide sans réfléchir puis effraie une vieille dame. Maintenant il recule sans assumer et sans s'excuser. Ses perpétuels mensonges ont amené une famille à se mobiliser pour venir au secours d'une grand-mère Ouistrehamaise qui dort difficilement depuis des semaines (nous avons nos sources) et vit depuis le mois de juillet dans l'angoisse de se retrouver à la rue ne pouvant payer un loyer plus élevé.
Mme Lepetit n'est pas la seule à être dans cette crainte, trois autres familles de la Pointe du Siège ont reçu le même courrier et ne savent plus quoi penser de leur avenir et de leur hébergement actuel.

LPB s'engage à suivre de très près ce dossier et dénoncera toutes manœuvres de Bail visant à tourmenter de nouveau Mme Lepetit et ses voisins sans aucun projet imminent, concret et officiel.

27 novembre 2015

Entretenons les flammes !

Si la vie reprend à Ouistreham après le choc du 13 novembre et si nous devons continuer à nous défendre, nous n'avons pas, nous les rédacteurs de LPB et d'autres encore, fait notre deuil ! A notre façon, alors que deux semaines après les attentats qui ont touché Paris et Saint-Denis, un hommage national sera rendu ce vendredi, aux Invalides, nous avons choisi de vous inviter à lire ce texte. C'est notre ressenti si bien exprimé par un de nos amis 



Par une triste nuit d'automne je descends l'avenue de la Liberté vers la plage. En chemin je traverse la rue de la Victoire, il n'y a personne. La mer est calme, grise et fatiguée. Mes pas me guident vers la fière flamme métallique érigé en l'honneur des 177 commandos français qui sur ces plages, par une matinée de printemps, vinrent apporter la liberté. Je gravis les marches, me recueille un instant le regard perdu vers la lune pâle. Je laisse à la nuit cette flamme victorieuse, descend sur la plage et oriente mes pas et mes pensées vers un autre monument d 'acier.

Il est là plus loin, un peu à l'écart entre deux talus dans la pénombre, ses branches garnies de feuilles rouges et vertes s’élançant vers le ciel. L'arbre de la Liberté. Blottie entre ses racines fermement boulonnées au sol en béton, vacille, dans la bourrasque, une petite flamme. Ils ont été vaincus sans pouvoir combattre, ils ne portaient ni armes ni uniformes, ils affichaient simplement leur bonheur d'être ensemble, hommes, femmes, jeunes ou vieux, de tous pays. Corps brisés par le métal comme ceux qui, 71 ans avant, se sont couchés définitivement sur cette immense plage. Mêmes gestes des mains appuyées sur les plaies béantes pour empêcher le sang, la vie, de quitter les corps, mêmes cris, mêmes souffrances. Ils ont été frappés par la rafale tirée par un barbare glacial et mécanique. Amis attablés, amoureux enlacés, happés par la large faux qui un vendredi 13
au soir a décidé de frapper au hasard. Funeste loterie ou celui qui gagne évite les balles et sauve sa vie.

C'est en veilleur que nous devons continuer pour qu'une flamme aussi fragile ne soit pas soufflée par le vent sombre d'une macabre soirée d'automne. Il fait froid maintenant, nous rentrons par l'avenue de la Résistance, enveloppé par la nuit.



24 novembre 2015

L'opposition municipale contre les stationnements payants à Ouistreham


Le dernier conseil municipal du 23 novembre a vu aboutir le dossier redouté par beaucoup de Ouistrehamais ces derniers mois : le stationnement payant 6 mois de l'année le long du littoral. Pétitions, manifestations se sont succédées. Romain Bail est resté sourd à l'avis de beaucoup d'habitants, de commerçants et de sportifs ! L'opposition s'est relayée avec véhémence pour défendre les opposants à ce projet... sans résultat. Pire, le son de la retransmission par vidéo en direct de ce Conseil a été coupé au cours de ce débat ! C'est ballot !  Encore un problème technique pour lequel la mairie est impuissante ! C'est pourquoi Le Petit Bédouin s'est procuré le discours d'André Ledran lors de ce Conseil municipal et vous le communique in extenso.
Suivra une vidéo de l'intervention de Madame Borner sur le même thème. 

 

 Discours d'André Ledran


"J'ai toujours refusé d'envisager de créer un stationnement payant. L'étude du dossier qui nous est soumis me conforte dans ma conviction. Il arrive que des communes créent du stationnement payant :
pour financer la création d'équipements offrants aux usagers des nouvelles possibilités de stationnement dans de meilleures conditions de disponibilité, de proximité, de sécurité. L'usager est alors invité à payer un service supplémentaire.
- pour limiter la durée d'occupation d'espace de stationnement dans des quartiers commerçants et assurer ainsi une meilleure rotation de l'occupation en évitant en particulier les véhicules ventouses. L'usager bénéficie, en échange de la somme versée, d'une disponibilité de places qui facilite ses courses et le commerce s'en trouve favorisé.

Rien de tout cela ne concerne le projet qui nous est proposé :
- il ne crée aucune place supplémentaire;
- le problème de la rotation dans l'occupation des places ne se pose pas dans les espaces concernés.
Il s'agit en réalité de faire payer une redevance donc un impôt pour une occupation très temporaire du domaine public. Oui, un impôt. Après la surtaxe sur l'eau et la réduction ou la suppression des abattements c'est une troisième mesure fiscale qui frappe les ouistrehamais.
Une première question se pose :
- le domaine public appartient à tous et ne peut être réservé à l'usage de quelques uns ;
- la redevance est un impôt et le principe fondamental est l'égalité devant l'impôt.
Comment admettre donc que certains puissent occuper le domaine public sans payer alors que d'autres habitants de la même commune devront payer la redevance. Les services de la préfecture devront se prononcer et, si nécessaire, la justice administrative pourra être saisie. Vous nous direz Vinci Park va investir. Investir quoi ? des dispositifs permettant de collecter cette forme d'impôt ? Supprimez l'impôt, l'investissement n'est pas nécessaire. Il n'apportera rien aux usagers.

Force est de reconnaitre que l'argent est la seule justification de cette opération. C'est donc à la mesure de ce que cela coûte et rapporte qu'il faut juger l'intérêt de l'opération.
Pour la première année 2016 (référence en annexe 9) les recettes encaissées seront :

- Place Alfred Thomas   46 500€
    Abonnés                        3 833€
- Voiries                         238 391€
Total                             288 724 €

 Ce sont donc 288 724 € qui seront prélevés sur le pouvoir d'achat des Ouistrehamais , des résidents et des visiteurs. C'est autant de moins pour le commerce local.


Que revient-il à la ville puisque là est l'essentiel de la motivation ? Une redevance fixe de 5000 € garantie, plus une redevance variable de 42235 € (estimée) soit au total 47235 €  ce qui fait 19.8 % des recettes encaissées. Même pas 20 % ! Et tout n'est pas bénéfice car la ville doit, en échange, la mise à disposition gratuite du terrain et surtout le contrôle du stationnement payant. Que représente cette charge ? Au moins 2 agents par jour pour parcourir plusieurs fois, à pied, la zone du Port à Colleville. Avez-vous estimé la charge annuelle pour assurer 7 jours / 7 donc samedis, dimanches et jours fériés ? Combien d'agents faut-il ?  Et qui dit contrôle dit sanction ! Les agents doivent donc être habilités à sanctionner. Quel sera le montant de l'amende ? On le sait : stationnement génant, 35 €, stationnement très génant, 135€ ! Qui gardera le produit de ces amendes ? Combien en attendez-vous ? Je doute que les visiteurs sanctionnés reviennent à Ouistreham.

Si nous faisons le même calcul pour les 4 années de mandat qui vous restent de 2016 à 2019:

                      Parking
                 A THOMAS           Abonnés       Voiries                Total

2016               46 500                3 833         238 391            288 724 


2017               53 475                3 910         264 614            321 999 

2018               64 571                3 988         315 922            383 881

2019               71 028                4 068         348 865            421 961

Total             235 574              15 799      1 165 192          1 416 565

En 4 années c'est 1 416 565€ qui seront prélevés dans les poches des Ouistrehamais, des résidents et des visiteurs. Leur pouvoir d'achat en sera diminué d'autant.

Pendant ces 4 années que recevra la ville ?

                    Redevance fixe        Redevance variable        Total

2016                    5 000                     42 235                   47 235

2017                    5 050                     60 091                   65 141 

2018                    5 101                     94 127                   99 228 

2019                    5 152                    114 540                 119 692

Total                  20 303                    310 993                 331 296 

331 296 € pour la ville sur 1 416 565 € prélevés soit 23.3 % !  Et pendant ces 4 années elle aura assuré la charge que représente le contrôle du stationnement. Est-ce vraiment une bonne affaire pour la ville ? 

Que nous réserve l'avenir ? La loi semble prévoir un tranfert de l'intercommunamité de la voirie : entretien et nouveaux travaux. Il est à craindre que dans cette logique les recettes issues de redevances d'occupation du domaine public de la voirie soient transférées à Caen la mer au 1er janvier 2017. Dans ce cas la restitution à la commune ne concernerait que les recettes de 2016 soit 42 000€ et ceci définitivement! La progression des recettes réelles, ou pas, profiterait totalement à Caen la mer. Cela doit vous faire réfléchir  Faut-il vraiment engager cette opération en 2016 ? Il n'est pas trop tard pour mieux mesurer l'intérêt de la ville



Intervention de Madame Borner


On écoutera en complément cette vidéo qui relate l'intervention remarquable de Mme BORNER pendant ce conseil. Elle rappelle le hiatus entre le cahier des charges et le contrat, entre les propos du Maire dans la presse à moultes et réitérées reprises et le résultat de l'appel d'offre. Bravo Madame Borner. 

   



Vous avez dit mensonges M. Bail ? Alors on vous rappelle vos propos !


France 3 au conseil municipal du 23/11/2015

Pour celles et ceux qui n'ont pu venir, ou voir en ligne (ou entendre faute de son !!!) le conseil municipal d'hier soir (23/11/2015) voici le reportage de FRANCE 3 Basse-Normandie diffusé ce jour (24/11/2015). Vidéo ci-dessous (ou lien direct )


23 novembre 2015

Polémique ouistrehamaise sur l'usage du sapin de Noël

Cet article a été rédigé en grande partie par un ingénieur agronome (Le Petit Bédouin ne recule devant rien !). Pourquoi vous demandez-vous ? Et bien en voici la raison : Les parents d'élèves des écoles primaires de Ouistreham nous ont appris que le traditionnel sapin de Noël qui était donné par la municipalité à chaque classe, depuis des lustres, était désormais passé de mode ! L'heure est à l'écologie ! C'est Madame Chauchard, conseillère municipale en charge des écoles qui le dit : "Par ailleurs, il a été évoqué les sapins de Noël et notamment la volonté d'un sapin par classe.... Cependant, notre choix s'est porté sur un sapin de belle taille par école, cela en raison de critères écologiques. Cordialement - F Chauchard"



Nous avons donc décidé d'informer, de renseigner, de cultiver en quelque sorte, Madame Chauchard sur le thème : des sapins de Noël et l'écologie !  Vous savez tous à quel point nous aimons rendre service !


L'histoire des sapins de Noël



L’usage de branchages pour décorer les maisons lors des célébrations hivernales est très ancien. C’est au septième siècle que cet usage païen a été intégré aux fêtes chrétiennes. Au 11e siècle, garni de pommes rouges, un sapin symbolisait alors l’arbre du Paradis. En Europe, les premières traces d’une décoration d’arbres de Noël remontent à 1510 en Lettonie. Ces arbres étaient décorés de fleurs séchées, de rubans… avant de les faire brûler sur la place du village. Le 1er arbre de Noël tel que nous le connaissons, mais sans lumière encore, serait apparu en Alsace à Sélestat en 1521. Cet usage se développa surtout chez les protestants à l’époque de la réforme. Ils ne voulaient pas représenter la nativité par une crèche, comme les catholiques. Progressivement, cette tradition s’est répandue dans l’Europe protestante (Allemagne et Scandinavie). En France, l’arbre de Noël fut introduit à Versailles, en 1738, par Marie Leszcynska, femme de Louis XV, d’origine polonaise. De la cour, la mode du sapin de Noël se répandit rapidement dans la bourgeoisie, puis chez les gens du peuple. 


Une culture agricole à part entière 
 

Autrefois le sapin de Noël prenait place dans les chaumières après une coupe plus ou moins sauvage en forêt. L’augmentation de la demande, les exigences des consommateurs ont fait que le sapin de Noël est devenu une culture agricole à part entière. Ces sapins sont installés sur des terrains peu fertiles, granitiques (le sapin étant une plante calacifuge)  donc principalement dans le Morvan, la Bretagne, le Limousin, et les Alpes.

Nous vous faisons grâce des pratiques culturales (plantation de graine, préparation des sols, sous-solage éventuel, plantation, traitements ....). La technique employée est celle de la plantation de plants de 4 ans repiqués. Les jeunes arbres sont plantés en ligne afin de faciliter les pratiques culturales et en particulier le fauchage. On plante généralement 10.000 sapins à l’hectare. L’arbre que vous achèterez pour Noël aura passé au minimum 5 années dans le champ après sa plantation s’il s’agit d’un épicéa commun (environ 1,30 mètre). Il faut donc compter 9 années de culture depuis le semis des graines en pépinière. Pour le "nordmann", la croissance est plus lente, environ 12 ans pour obtenir un arbre commercialisable.

En septembre, un marquage des sapins avec des bracelets est effectué, suivant les tailles et les catégories de choix. Puis les sapins sont sectionnés à ras de terre grâce à une débroussailleuse à disque. La récolte s’effectue de la mi-novembre à la mi-décembre. Une fois le sapin coupé, le pied est formé à l’aide d’un gros taille-crayon activé par la prise de force d’un tracteur afin de l’amener à un diamètre de 50 mm. Le sapin est ensuite passé dans un cornet de métal galvanisé à l’intérieur duquel on le recouvre d’un filet qui plaque les branches vers le haut. Ce dispositif permet un gain de place et évite la casse des branches. Les sapins seront mis en palette et expédiés par camion vers les lieux de vente.

La culture du sapin de Noël est une culture agricole et n’a rien à voir avec les problématiques forestières. Une plantation de sapins de Noël est au maximum en place pour 10 ans. Entre deux rotations de sapins de Noël, beaucoup de producteurs réalisent une interculture, céréales ou engrais verts qui fertilisent le sol. Ajoutons que l
a plantation du sapin se fait généralement sur des terres qui seraient autrement laissées en friche parce qu’elles ne sont pas utilisables pour l’agriculture. Elle n’amène donc pas de déforestation. De plus, les jeunes sapins absorbent davantage de gaz à effet de serre que les arbres matures ! Si, si Madame Chauchard !

Produits en France par des agriculteurs, les sapins de Noël poussent sur une superficie estimée à plus de 5 000 hectares.

Source : Association Française de Sapins de Noël  Naturels

Madame Chauchard l'écologiste de Ouistreham ?


Nous ne doutons pas des intentions purement écologiques de Madame Chauchard dans son refus de donner des sapins aux différentes classes de Charcot et Briand. Nous pensons donc que ce petit exposé peut faire fléchir son cœur tendre ! Nous lui donnons, en outre, ci-dessous, des éléments pour en savoir plus sur les conditions de la culture du sapin de Noël. Nous sommes tous certains qu'elle reverra son jugement car l'écologie n'est absolument pas un argument qui tient la route pour ce refus d'attribuer des sapins de Noël  aux écoles. Elle sait, comme nous, qu'un sapin artificiel est fabriqué à partir de produits dérivés du pétrole et n'est donc pas biodégradable mais ce n'est pas le cas d'un petit sapin naturel !

Evidemment si la vraie raison du refus était une consigne, un ordre, du titulaire de la Mairie, alors là notre analyse changerait ! Nous penserions alors que Madame Chauchard est capable de suivre son Maire sur la voie du mensonge, de l'argumentaire fallacieux ! Certains disent qu'elle serait la voix de son maître mais cela nous n'y croyons pas. Elle réfléchit Madame Chauchard. Nous avons parfois entendu parler de discussions au sein des écoles qui relevaient du ... comment dire ? ... du "cauchemar" ... disons le ! Mais c'était avant que notre ingénieur agronome ne prouve à notre déléguée aux écoles que les sapins ne posaient pas de problèmes écologiques même après utilisation car ils sont broyés par les services de Caen la mer pour servir au paillage des massifs de fleurs.

Il nous faut reconnaître que nous doutons beaucoup plus des vertus écologique du Maire ! Nous avons vu son amour pour les plantations de résineux au stade Kiefer !



En somme, une nouvelle épine à l'encontre des enfants. Pas de sapins dans les classes de Ouistreham,  et des enfants qui vont avoir les "boules" !!!!

Pour en savoir plus (à destination de Madame Chauchard):


22 novembre 2015

Épilogue des "Parcmètres pour l'avenir"

La période difficile que nous traversons ne doit pas nous faire oublier que la vie continue sur Ouistreham et qu’il nous faut, en tant que citoyens, suivre les agissements du Conseil municipal. C'est pourquoi nous vous rappelons que c'est lundi 23 novembre à 18 h que sera voté le projet d'établir des zones de parkings payants sur tout le littoral malgré les nombreuses pétitions réalisées sur la commune.

Ce Conseil municipal est important ? Relisez ou rappelez-vous notre saga en 3 actes "Les parcmètres pour l'avenir":

Épilogue, ce lundi 23 novembre à 18H, Mairie de Ouistreham. ENTRÉE LIBRE



21 novembre 2015

Questionnaire enfumé !

Depuis des semaines les salariés de la société GASTRONOMIE DES FJORDS sont en grève à Ouistreham. Romain Bail, les a rencontrés avec le journal Ouest France le temps d'une photo. Deux ou trois serrages de pinces de circonstances et il repartait promptement vers des horizons lui permettant de construire son propre avenir.


Lors de cette visite, Romain Bail a retenu une chose : la technique de l'enfumage du saumon. Cela peut lui servir pour préparer le futur repas de Noël mais il a aussi essayé d'utiliser cette technique pour concocter un questionnaire afin d'enfumer ses administrés! 

L'enfumage des administrés


La technique de l'enfumage en matière de communication est bien connue : quand on veut mettre en place un dispositif, on propose aux personnes qui vont subir ce dispositif, un questionnaire orienté qui a pour seul objectif de transférer la responsabilité de cette mise en place sur les personnes interrogées. Un enfumage politique, quoi ? Oui !

Tous les Ouistrehamais ont reçu ce questionnaire dans leurs boîtes aux lettres et à sa lecture certains d'entre vous se sont dit : quel communiquant ce maire ! Quel travail ! Quelle réflexion et cela avec le Conseil des Sages avons-nous appris lors du dernier conseil municipal  ! Mais la déception va arriver quand on vous aura dit que c'est la reprise du questionnaire de Brive la Gaillarde avec "customisation ouistrehamaise" ! Noooon... ce n'est pas possible ! De grâce, dites-nous que Bail n'est pas passé maître dans l'art de la copie ? Eh bien si ! La preuve ? La voici !
http://consultation.brive.fr/wp-content/uploads/2015/09/Questionnaire.pdf.

La municipalité briviste avait décidé de consulter ses habitants en juillet dernier, via un questionnaire regroupant 50 questions, sur les secteurs qu'ils souhaitaient alléger pour élaborer le budget 2016 de la commune. Les Brivistes ont répondu à .....17 % ! 

Après le choc de cette révélation regardons le questionnaire. Dès le départ le ton est donné ! ..."au regard de la baisse spectaculaire des recettes de la Ville, doit-on" garder le même niveau de service public proposé par la Ville ou ...augmenter la fiscalité locale ! En voilà une bonne question ! On le voit le questionnaire nous propose de choisir entre la noyade ou la pendaison. Bonjour l'Avenir au Présent ! Plusieurs solutions sont possibles face à ce questionnement... on se prosterne .... ou on organise l'exode. 

Quelques exemples de l'ânerie de ce questionnaire dites-vous ? Pas de problème !

Quelques points du questionnaire par exemple 


  •  sur le cadre de vie



A-t-on vu questionnement plus débile ? Nous voulons "tout" bien évidemment et nous avons même des conseils à donner pour avoir "tout" et faire des économies :
  • Favoriser l'entretien écologique des espaces verts : cela vous coûtera moins cher M. Bail ! Vous n'aurez pas de pesticides et d'engrais à acheter !
  • Maintenir le niveau de fleurissement : il suffit de bien choisir des espèces vivaces et résistantes.
  • Améliorer la propreté de la ville : commencez par mettre des sacs pour les déjections canines ! On en reparlera après !
  • Développer les espaces de jeux pour les enfants : oui bien sûr ! C'est mieux que de dépenser de l'argent pour un ponton-plongeoir gonflable acheté pour cet été et qui est resté rangé dans un local car il était impossible de l'installer (les 2 m 50 de profondeur d'eau nécessaire pour la sécurité, vous obligeant à l'installer au large de la plage...) ! Eh oui M. Bail, à Ouistreham... il y a des marées ! Nouvelle dépense du type "bus sans roues" ! Nous aimerions savoir combien vous avez mis dans cet achat M. Bail ! Ce plongeoir était-il aux armoiries de la ville "The plage to be".
  • Maintenir le remplacement des arbres abattus : mais arrêtez d'abattre les arbres vous n'aurez pas besoin de dépenser pour effectuer cette basse besogne et vous n'aurez pas à replanter ! Double économie !
Quand on lit cette partie de questionnaire sur le cadre de vie on se demande où est l'intérêt ?  Nos élus sont-ils à ce point anesthésiés qu'ils ne voient pas le ridicule du questionnement qui ne fait que mettre en exergue une gestion municipale chaotique ! 

  •  sur la culture


  • Encourager l'enseignement artistique et culturel : Ah oui Madame Miralles il serait temps de vous y mettre en ne décidant pas arbitrairement et brutalement de baisser l'enseignement musical de 50 heures (quota redescendu un peu ultérieurement), en ne gaspillant pas les finances de la ville dans des projets culturels douteux ... etc. 
  • Développer l'organisation de manifestations culturelles : là on tremble car on a vu vos choix cette année ! Un carnaval à la mode Bail ! Super mamie ! Vous n'avez même pas su retenir l'Académie Musicale Internationale de la Côte de Nacre qui ne vous aurait rien coûté ! Nous redoutons vos dépenses et surtout vos choix ringards ! De grâce confiez cela à des associations, elles savent mieux faire que vous.  
  • Conserver les équipements culturels existants (Centre socio-culturel...? ) : On tremble quand on lit cet item ! Cela sous-entend que le centre socio-culturel, investissement communal extraordinaire, pourrait être supprimé ? Là on atteindrait le comble de la bêtise et de l'irresponsabilité ! La bibliothèque est hélas d'ores et déjà mal en point ! 2000 livres ont été vendus aux enchères sans avoir été réformés et sans l'avis des bibliothécaires ! Les locaux sont trop exigus et c'est loin d'être une préoccupation pour notre mairie qui se dédouanera plus encore de ce sujet si vous ne mettez pas l'item comme prioritaire !  La galerie Delobel ? Les tarifs ont tellement augmenté sous l'ère Bail que peu d'artistes y sont venus ! On dit que les prix vont baisser pour retrouver une clientèle ! Quant à l'espace muséal fumeux, dont s'occupent les amis du maire, vous pouvez le mettre aux oubliettes !  Basta
  • Soutenir les associations culturelles : Oui au soutien des groupes de théâtre, de danse,  d'arts plastiques, à ceux qui organisent des concerts (OMAC, Beatles et autres...)...Mais on est très pessimistes sur votre action dans ce domaine car hélas la fanfare est déjà à la trappe ! "Nulle, ringarde" Ainsi avait-elle été qualifiée par deux maires adjoints qui ont fini par avoir sa peau ! Triste !
  • Construire une salle de spectacle ou de congrès : en partenariat public privé ? Avec le développement de Caen la mer n'y a-t-il pas assez de salles de spectacle sur la région ? L'investissement serait insensé ! Saviez-vous que le coût de fonctionnement d'une salle de congrès c'est 10 à 15% de l'investissement initial, chaque année. Eh oui Bobby ! Ce qu'il faut également savoir c'est que 90% des centres de congrès en France sont déficitaires et renfloués par la collectivité. Ils perçoivent donc une subvention de la commune ou de la collectivité. La ville est-elle prête à cela ? 
  • Sauvegarder le patrimoine architectural (église, Grange aux dîmes ...) : Eh bien les pseudo-socialo-bolcheviques (comme ils disent)  sont pour ! LPB sait que vous entendez Romain Bail vous susurrer à l'oreille "crowdfunding"! C'est quoi en plus d'être le nouveau mot d'ordre du maire ? On pourrait traduire ce mot par le financement par la foule.  C'est une autre façon pour les entreprises, les particuliers et même les collectivités de récolter des fonds pour leurs projets. Dans la plupart des cas, c’est l’association d’un grand nombre de personnes investissant un petit montant qui permet aux porteurs de projets de trouver les fonds demandés. Eh bien allez-y Mister Bail... "crowdfundez" ! Nous approuvons pour le patrimoine ! De toute façon vous êtes tenu de protéger et d'entretenir ce patrimoine, c'est la loi Monsieur le Maire !  .....

Chers lecteurs faites l'exercice, pour vous-même et vous comprendrez que ce questionnaire est du vent ! 



Simili référendum d'initiative populaire



Avec ce questionnement nous sommes donc dans ce qui s'apparente à un simili "référendum d'initiative populaire" cher au droit Suisse, à l'Italie, au Liechtenstein, à quelques États américains ... mais non reconnu en France. Il s'avère que ce "sondage" est contestable étant donné les conditions rocambolesques de son application. LPB a enquêté. Jugez plutôt :

Un rédacteur est passé samedi en Mairie afin de poser quelques questions :

1) Des questionnaires supplémentaires sont-ils disponibles ? la réponse est NON, car en cours de réimpression...
2) Je n'en ai reçu qu'un exemplaire, cet exemplaire est-il sensé respecter l'opinion des autres personnes de mon foyer ? Pas de consignes à ce sujet...
3) Les propriétaires non résidents qui paient des impôts à Ouistreham devraient être destinataires de cet imprimé. Est-ce le cas ? Pas de consignes à ce sujet...
4) Il est dit que le dépôt se fera en trois lieux officiels dépendant de la Mairie. Question : peut-on déposer l'imprimé dans la boîte extérieure de la Mairie. Réponse évasive: oui certainement....
5) L'imprimé peut être rédigé de façon anonyme (facultatif), ce qui lui enlève toute valeur officielle et devrait même être interdit d'utilisation au niveau d'une Mairie. Un grand nombre de documents fictifs peuvent être utilisés et validés sans aucun contrôle des élus (majorité ainsi qu'opposition), et sans l'utilisation du registre des inscrits majeurs votant à Ouistreham. Réponse : pas de consignes...

Ce questionnaire est contestable par la formulation de l'imprimé, sa destination limitée, les risques qui sont dûs à son anonymat et donc son exploitation dévoyée ultérieure.




19 novembre 2015

Retour sur le Conseil Municipal du 9 Novembre

Le Conseil municipal du 9 novembre 2015 s'est tenu avec des rangs clairsemés. Les absents étaient excusés mais pas tous. Craignait-on un nouveau 28 septembre ? Le début de ce Conseil fut l'occasion d'introniser Dominique Duval en remplacement de Mme Perrine Bironne, démissionnaire le 21 septembre dernier. Monsieur Duval était placé sur la liste aux municipales après Mme Kathleen Schaf qui n'habite plus à Ouistreham. Bienvenue à lui.

Création d'un CLSPD


"La sécurité est le premier rôle d'un maire", c'est ainsi que M. Luc Jammet, maire adjoint en charge de la sécurité,  annonce la création d'un CLSPD Conseil Local de Sécurité et Prévention de la Délinquance à Ouistreham. Ce Conseil a été autorisé par le Préfet du Calvados et la Procureur de la République.

Qu'est ce qu'un CLSPD ? Le Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) coordonne l'action des acteurs de la prévention et de l'action sociale (Ville, Conseil Général, État et associations). Présidé par le maire, ce réseau permet d'analyser les problématiques récurrentes, d'élaborer des stratégies coordonnées et de mettre en place des initiatives concrètes de lutte contre l'insécurité et de prévention de la délinquance sur le territoire. Ce Conseil (créé par le décret du 17 juillet 2002 et consacré par l’article 1er de la loi du 5 mars 2007 relative à la prévention de la délinquance) est obligatoire dans les communes de plus de 10 000 habitants (Caen, Mondeville et Hérouville Saint Clair) et dans celles comprenant une zone urbaine sensible
En conséquence Ouistreham, ayant moins de 10 000 habitants, doit donc avoir un quartier dit "sensible" ! Si l'on en croit le nouveau conseiller municipal M. Lionel Bouillet ce quartier sensible serait celui de la Reine Mathilde, où il y réside depuis 2008.





Voir la vidéo du Conseil Municipal

(placez-vous à  1H 23 minutes)

Nul doute que les voisins de M. Bouillet, dont le fils est désormais employé à la Mairie, apprécieront cette opinion peu reluisante.



Ce conseil de sécurité aura trois axes d'action :

  •  la prévention de la délinquance des jeunes,
  •  la préservation de la tranquillité publique,
  •  la prévention des violences intra-familiales.


R. Bail justifie ce nouveau conseil, après les Conseils de  Quartiers et Conseils de Sages, par la réception de dix lettres par semaine de plaintes pour incivilités et difficultés de voisinage. Ce Conseil devrait être avant tout un "facilitateur" de relations, d'échanges, d'informations avec le CCAS, le Service des Sports, les associations (lesquelles?), les éducateurs, l'Education nationale, la Police Municipale, la gendarmerie pour la jeunesse et les habitants. Le Maire ne souhaite pas provoquer la peur, regrette dans l'intitulé le terme de "délinquance " mais veut trouver des réponses à des questions. Ouah...!

M. Ledran s'inquiète de la création de ce "machin" qui selon lui risque de cibler de manière systématique les quartiers HLM. Il est rejoint par M. Josquin qui "craint qu'une publicité soit faite dans les médias sur une focalisation de la délinquance au profit de la prévention, de résoudre les difficultés du quotidien, du décrochage scolaire afin de mieux vivre tous ensemble toutes générations confondues ".

Il ne reste plus qu'à trouver l'éducateur sportif qui pourra remplir la mission. La personne en formation pour ce rôle depuis cinq mois n'a pas souhaité donner suite au projet.

L'aménagement de la plage


R. Bail souhaite moderniser, rénover la plage allant de l'esplanade Lofi jusqu'au deuxième poste de secours en élargissant l'espace de la promenade et en l'aménageant avec du mobilier urbain (bancs). A ces fins, un crédit d'études avant une AMO ( Assistance à Maîtrise d'Ouvrage) a été effectué pour un montant de 18 000€  pour un projet imminent de travaux sur la plage dès 2015.

Souvenez-vous du panneau annonçant pour 250.000 € /an de travaux pour la période 2015 à 2018.




Voir la vidéo du Conseil Municipal 
(placez-vous à 1H 49 minutes 53 secondes jusqu'à 1H 53 minutes 30 secondes)



Tout commentaire est vain. On ne peut que se rendre à l'évidence. Ce panneau n'était qu' un énième effet d'annonce ! Rien n'était prévu ! Bobby, acculé par toutes les questions de l'opposition est bien obligé de reconnaître que tous ces pharaoniques projets n'étaient que du vent ! Et bien sûr la  baisse des dotations de l'état en est la responsable ! Il n'y aura pas de travaux dans l'immédiat. Nous reviendrons ultérieurement sur les dotations de l'Etat qu'on nous sert à toute les sauces !

Quant au maire il avoue quelque peu gêné "je reconnais que ce panneau a sans doute été mis de façon hâtive mais je n'ai jamais dit que ce projet était imminent. Nous représenterons le projet le moment utile". M. Bail vous êtes d'une mauvaise foi à toute épreuve ! Les travaux devaient commencer en 2015 ! Osez prétendre que vous ne l'avez jamais dit !

Une fois de plus R. Bail nous donne la preuve qu'il est le  champion toute catégorie en communication mais dont les actes demeurent aux abonnés absents.


Le nouveau musée du Débarquement de R. Bail


R. Bail est à nouveau  repris par sa lubie de créer un musée du Débarquement. Souvenez-vous lors des célébrations du 6 juin 2014, il avait annoncé la création d'un nouveau musée franco-britannique dont le parrain serait le Prince de Galles, Charles d'Angleterre.

Lors de ce Conseil, il a annoncé une étude, et oui, une de plus, et pour la modeste somme de 8.800 €  menée par M. Stéphane Simonnet, ex directeur scientifique du Mémorial de Caen, en charge de visiter, prospecter tous les musées de la région de Bayeux au Café Gondrée de Bénouville pour étudier, réfléchir au projet d'un futur "espace muséal" à Ouistreham. M. Junior Brichart en CCD du 1er octobre 2015 au 31 mars 2016 (qui louait cet été les chiliennes et les parasols de la plage privée) a, quant à lui, la charge de chercher des fonds pour financer ce musée qui n'en est qu'au stade de projet et qui devrait coûter des centaines de milliers d'euros...

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Voir la vidéo du Conseil Municipal 
(placez-vous à 2H 15 minutes 39 secondes jusqu'à 2H 16 minutes 20 secondes)



"Le musée n°4 Commando est un peu fatigué et on peut envisager de le réorganiser en une structure plus large". Vous avez en effet bien entendu ce que pense R. Bail du musée n° 4 Commando de Mr Léon Gautier, célèbre vétéran du Commando Kieffer !


Doit-on prendre au sérieux l'ironie de R. Bail quand il envisage la date de la première pierre le 6 juin 2019 ? LPB suivra de très très près l'évolution de ce dossier et ne sera plus seulement lanceur d'alertes s'il s'avérait que, pour "remplir" son musée, R. Bail en venait à dépouiller la collection privée de M. Léon Gautier. Toute la ville sera là... foi de petit bédouin !