30 septembre 2017

De l'érection ... à l'élection !

De l'érection...


L'information a été vite oubliée mais la commune a investi 18 000 euros dans l'érection de la reproduction de notre phare au 1/5 dans le décor du parc de Festyland, dont Hervé Lebel est le créateur .(lien)




... à l'élection !


Félicitons notre maire, Romain Bail, 7ème vice-président de Caen la mer en charge du tourisme, pour cet investissement sur le parc et ...
 ... félicitons Hervé Lebel, directeur du parc de Festyland pour son élection à la tête de l'office du tourisme de Caen la mer.

27 septembre 2017

Faux, intox et manipulation ?

L'article L441-1 du Code pénal définit le "faux" comme une altération frauduleuse de la vérité. "L'usage de faux" est le fait d'utiliser en toute connaissance de cause un faux dans le but d'obtenir les mêmes résultats qu'avec un document original. La peine encourue est de trois ans d'emprisonnement et 45 000 € d'amende. Lorsque le faux est commis par une personne dépositaire de l'autorité publique agissant dans le cadre de ses fonctions, l'infraction est passible de la Cour d'Assises, de quinze ans de réclusion criminelle et de 225 000 € d'amende. Il y a de quoi "mouiller sa chemise" de terreur cette fois, pour reprendre l'expression favorite du maire de Ouistreham...


Fake, bogus ou foutage de gueule?


Comme le dit Romain Bail, le Centre d'Interprétation des Relations Franco-Britanniques va continuer à faire couler beaucoup d'encre, mais sans doute pas de celle, dithyrambique, dont il a l'habitude. Un faux courrier a servi de pièce maîtresse au vote d'une délibération du Conseil municipal; sa lecture ampoulée, théâtrale, un tantinet ridicule* a emporté le vote favorable de sa majorité, qui sans broncher a adopté une autorisation de programme, un engagement budgétaire de la commune donc quoiqu'il en dise, de près de 15 millions d'€ HT. Madame Börner, élue de l'opposition, a émis un doute sur le sens exact du courrier britannique, doute balayé d'un geste, d'un toucher de cravate et d'une manière de "je comprends l'anglais, moi".

*on ne résiste pas à la prononciation à l'anglaise de Ver-sur-Mer, Colleville-Montgomery ou Kieffer! Réécoutez le passage, c'est vraiment très drôle!


Une nouvelle délibération



Aujourd'hui, compte tenu du document falsifié qui a vicié le consentement des élus, la seule solution qui s'offre au maire est de convoquer en urgence une nouvelle séance de conseil pour proposer un nouveau plan de financement qui ne tiendra pas compte de la pseudo participation du Normandy Memorial Trust. Il profitera de cette séance pour présenter aux élus le récépissé de dépôt de la plainte qu'il n'aura pas manqué de déposer pour "faux" auprès des gendarmes ou du procureur. (On l'a connu en d'autres moments, pour en avoir fait les frais, plus réactif). Il ne doit pas être si compliqué pour un enquêteur de remonter aux origines du mail...devenu lettre, de connaître son auteur et de découvrir enfin... à qui profite le crime ! C'est la seule manière de s'en sortir, à peu près la tête haute ! Romain Bail après s'être fait applaudir en compagnie de ses 22, on a failli écrire complices, a invité les élus à se montrer vigilants quant à la réalité et à la réalisation du projet. C'est le moment, Mesdames et Messieurs de demander des comptes!


Oui STOP!

24 septembre 2017

Ouistreham en trompe-l’œil

Tonton Bédouin raconte ...


25 septembre 1962, sort, en avant première à Paris dans la grande salle du T.N.P. au Palais de Chaillot, le film de Darryl Zanuck "Le jour le plus long". Un illustre spectateur, le général de Gaulle himself. Le tournage a commencé plus d'un an auparavant en Corse au mois de mai 1961, les scènes tournées en Normandie l'ont été à partir d'août. Une dizaine de minutes sont consacrées à la libération de Ouistreham par le commando Kieffer.

La une de Paris Match du 29 septembre 1962 dont la photo est ainsi légendée: 
"Le débarquement des alliés en 1944 à Ouistreham, une des scènes du film Le Jour le plus long, dans lequel Darryl Zanuck fait revivre la plus gigantesque opération militaire de tous les temps".

Le tournage du Jour le plus long


L'adaptation cinématographique du best-seller de Cornélius Ryan, The longest dayréserve une plus grande place à notre cité que l'ouvrage lui-même. On murmure que l'Armée, qui a fourni à la Fox pas mal de moyens en hommes et en matériel y serait pour quelque chose, voire de Gaulle lui même qui aurait souhaité que le rôle des Français dans les combats du Jour J soit mis en exergue. Et les Français du Jour J ce sont les hommes des troops 1et 8 du N°4 commando, le fameux commando Kieffer. Le célèbre capitaine de frégate est recruté comme conseiller technique et son rôle dans le film est confié à Christian Marquand, le séduisant partenaire de BB dans Et Dieu créa la femme.

Pour le décor c'est plus compliqué, la côte normande du début des années 60 est en pleine reconstruction et il est difficile de trouver des paysages qui ne portent pas des marques de renaissance. Les plages du Cap Corse ou de l'île de Ré, plus sauvages, sont mises à contribution. Pour Ouistreham, le casino rasé en 1942 est déjà reconstruit dans la forme que l'on connaît actuellement; le quartier du port n'a plus grand chose à voir non plus avec son aspect de 1944. C'est donc Port-en-Bessin qui servira de décor, tout y est ou presque, un bassin, une écluse, un pont, un caractère normand indéniable. Ah il manque un casino, peu importe on en construira un, en bois et plâtre, on y ajoutera un hôtel en s'aidant d'un bâtiment existant voué à la démolition. La Fox ne recule devant rien pas même devant l'anachronisme car le casino de Ouistreham a été rasé en 1942 et il n'en subsiste plus le six juin que les sous-sols transformés en bunker par l'occupant.

Une séquence du film:
 les commandos à l'assaut du casino passent devant l'hôtel Bellevue après avoir traversé l'écluse. 

Si l'ouverture du véritable hôtel Bellevue remonte à l'après-guerre, il existait avant guerre un bar " Belle-vue" tenu par Raoul Malicorne, face au casino, renommé pour ses gaufres et ses huîtres. Il n'avait toutefois pas résisté à l'occupation et à l'évacuation du secteur de la plage. Le bâtiment massif portais, réellement endommagé en 1944, et qui peut faire penser à l'Hôtel de la plage propriété d'Alfred Thomas est l'ancien préventorium, le vieux et bien oublié Hôtel du Nord. Arasé après le tournage il n'en subsiste plus aujourd'hui que le rez de chaussée aménagé en salle des fêtes. Au premier plan, on distingue des obstacles antichars reconstitués dits "dents de dragon". On peut en voir de semblables, eux authentiques, aujourd'hui encore au pied des dunes sur la plage de Riva-Bella.

Un casino de fantaisie


Les décorateurs de la Fox se sont délibérément écartés de la vérité historique puisque le bâtiment reconstruit au pied de la tour Vauban de Port-en-Bessin est inspiré d'une construction balnéaire du XIXème siècle, beaucoup plus dans l'esprit des villas Andry ou Thierry ou bien encore du château Lebas à Colleville qui, lui, servit de repère pour le débarquement du commando.

L'original, oeuvre de l'architecte Duroy construit vers 1930 et démoli en 1942

Le casino en 1944 rasé, on reconnait l'escalier et la rampe d'accès des véhicules. C'est cet ouvrage fortifié dont se rendront maîtres les commandos.

Le casino revu et corrigé par la 20th Century Fox  
(archives Ouest-France)

Et je ne vous parle pas des religieuses en cornette qui s'efforcent, sous la mitraille, de secourir les victimes. La scène a, elle, été totalement inventée par le réalisateur même si on peut y voir un discret hommage local et sans doute volontaire aux Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul qui tinrent pendant quelques années les "classes d'asile" destinées aux enfants abandonnés dans le bâtiment du préventorium. Les entorses avec la vérité historique ont, d'ailleurs quelque peu chagriné les vétérans, Maurice Chauvet, un temps conseiller technique quittera le tournage et Gwen-Aël Bolloré, à la sortie du film, s'élévera publiquement contre la "grande fantaisie" du film. On ignore quelle fut la réaction de Kieffer et même s'il assista à la projection car tombé malade en 1962, il décédera en décembre.

Trace de tournage


Si les décors ont rapidement été démontés, il reste, aujourd'hui un témoin muet de l'événement. Une façade peinte, place de la Fontaine à Port-en-Bessin garde pour sans doute quelques années encore le souvenir de l'époque où pour des raisons de cohérence à l'image, un commerce avait du changer de raison sociale.



Sous les lettres à demi effacées "Port-en-Bessin", on devine encore plus estompées celles de "Ouistreham", souvenir de cette année 1961 où le Bazar de Port était devenu celui de Ouistreham...ah ces Américains!


In cauda venenum...


... ça vous aurait manqué reconnaissez le !

Finalement des bâtiments de carton-pâte, un peu virtuels construit façon bunker en bordure de plage pour une histoire un peu arrangée, ça ne vous rappelle rien à Ouistreham ? Un bunker moderne qui cachera aux riverains une partie de l'horizon et qui coûtera une blinde aux Ouistrehamais, un Centre d'interprétation qu'il appelle ça le metteur en scène... Bon, un détail, le Jour le plus long, quoique contestable historiquement, a attiré dans les salles 11 900 000 spectateurs rien qu'en France ! Un succès financier qui a permis à la Fox d'éponger le déficit de son précédent film à grand spectacle, Cléopâtre. On voit mal qui pourra éponger, à part nous, pauvres contribuables, le prévisible déficit financier du projet pharaonique de notre Cléopâtre à nous...

Pour aller plus loin 

(s'agissant du Jour le plus long, pas de Cléopâtre bien sûr!)

Le jour le plus long, Cornélius Ryan, Robert Laffont 1961, maintes fois réédité
Le Débarquement au cinéma, Hors série Ouest-France, 2014
Commando Kieffer, Jean-Charles Stasi, Heimdal, 2014
Paris-Match, 29 septembre 1962

et bien d'autres encore...

20 septembre 2017

Faux et usages de faux ?

Pour financer son rêve, Bail... 

Romain Bail, obsédé par la construction d'un centre des relations franco-britanniques, multiplie les effets d'annonce, les déplacements, active des réseaux. Rien ne l'arrête dans sa quête pour voir son rêve devenir réalité !

Malgré un "business plan" bancal et utopique et des questions environnementales balayées d'un revers de main, Romain Bail annonce avec fracas que le financement en vue de la construction de son "chef d’œuvre" est bouclé à hauteur de 15 millions d'euros et que l'inauguration aura lieu fin 2019. Et le voilà, à marche forcée, réglant les procédures administratives comme la présentation de son projet devant le conseil municipal. Chose faite le 4 septembre dernier, où le public présent a eu le privilège d'assister à une brillante prestation théâtrale dont il a le secret.

Interpellé de façon pertinente sur le financement par une conseillère municipale de l'opposition, Madame Sophie Börner, le maire n'a pas résisté à lire les lettres des généreux donateurs dont, en anglais, celle du NORMANDY MEMORIAL TRUST, un organisme prêt à financer le projet à hauteur de 2,5 millions de livres, subjuguant certains élus de la majorité dont le regard exprimait une dévotion complaisante ! Allez voir la vidéo du conseil municipal du 4 septembre (de 2h 10 mn à 2h 15 mn). 




Quant à ladite lettre, la voici : 



lettre remise aux conseillers municipaux 
avec celles de Joel Bruneau, Jean-Leonce Dupont, Hervé Morin,
toutes datées du 28 août !  

Traduction de cette lettre : 


Cher monsieur Bail

L'ancien Ambassadeur de France, Peter Ricketts, que vous aviez rencontré, a été informé de votre projet dans le cadre de la présidence du Normandy Memorial Trust.

Ce projet passionnant fait partie de la construction de notre Mémorial en hommage à tous les Britanniques tombés pendant la campagne, soit à Colleville Montgomery soit à Ver sur mer, qui sont les deux sites retenus. Liam O'Connor en tant que consultant principal est en train de travailler sur les plans de ce mémorial. Vous savez que le mémorial inclut aussi une section dédiée aux Commandos Français du Commandant Philippe Kieffer qui a débarqué sur Sword Beach.

Le Normandy Memorial Trust a aussi reçu l'appui du Gouvernement Britannique pour le projet avec l'engagement de verser 20 millions de livres de la Trésorerie britannique pour financer le coût du Mémorial.

Dans le but de soutenir votre projet et d'y prendre part, le Trust vous offrira la somme de 2,5 millions de livres, conformément à la dernière réunion du Comité.

Si cette proposition vous agrée, nous aurons plaisir à vous rencontrer le plus tôt possible afin de que vous nous informiez davantage sur le projet et ses aspects financiers.

Dans l'attente d'une réponse rapide de votre part

Bien cordialement,

Alastair Dutch OBE
Director
The Normandy Memorial Trust Ltd.


Perfide, voyant le mal partout, c'est bien connu, Le Petit Bédouin s'est mis en quête de vérifier les dires et l'authenticité des documents fournis aux membres du conseil municipal par Romain Bail lui-même. Et là, ce que notre esprit malin et vicieux soupçonnait s'est révélé juste : la lettre est ... un faux !

... présente un "faux" au conseil municipal !

 

Partant de la lettre du NORMANDY MEMORIAL TRUST (NMT), un de nos amis, parfaitement bilingue, a pris contact directement avec cette fiducie britannique, créée en 2016, pour avoir confirmation de son engagement financier dans la construction du Centre des relations franco-britanniques à Ouistreham. Par une réponse de Mr Nicholas Witchell du NMT en date du 14/09/2017, celui-ci affirme que la lettre lue par le maire de Ouistreham est un "FAKE" ou un FAUX pour ceux qui n'ont pas eu la chance d'étudier la langue de Shakespeare.

Nous avions eu des soupçons en constatant que la lettre remise officiellement aux conseillers municipaux n'était pas signée et comportait des expressions et des formulations surprenantes (formule de politesse inadéquate dans une lettre officielle, disposition de la date, écriture des sommes proposées peu académique, tournure de phrases, pas de référencement ...). Aussi avons-nous poussé nos investigations :
  • Première découverte surprenante : le soi-disant auteur de cette lettre datée du 23 août 2017 au nom du NORMANDY MEMORIAL TRUST (Mr Alastair Dutch OBE, Director), et remise par Romain Bail aux membres du conseil municipal, avait démissionné de cette fiducie au début de juin 2017 ! Il s'agit pourtant d'une pièce on ne peut plus officielle puisque faisant partie du dossier soumis au vote des membres du Conseil ! Mais alors, qui est donc l'auteur de cette lettre ou de ce montage ?
  • Deuxième découverte, le NORMANDY MEMORIAL TRUST n'envisage apparemment pas de verser la moindre livre  à la ville de Ouistreham pour le CRFB, mais concentrerait son aide financière sur le Mémorial de Ver-sur-Mer !
Email reçu en réponse à une interrogation d'un bédouin

Traduction de cet email 

Cher M. ...,
Merci pour votre email 
Il y a plusieurs précisions que j'aimerais apporter :
1 - La lettre en pièce jointe à votre message est un faux. Je n'ai aucune idée de l'identité de l'expéditeur de la lettre.
2 - Le prétendu expéditeur de la lettre, Alastair Dutch, a démissionné du conseil d'administration du Trust début juin. Catégoriquement, il ne peut pas avoir envoyé cette lettre. Lui et moi aimerions savoir qui a envoyé cette fausse lettre.
3 - Je peux affirmer catégoriquement que le Normandy Memorial Trust ne finance pas et ne financera pas le Centre Franco-britannique de Ouistreham.
4 - Nous souhaitons que le projet du maire Bail réussisse. Cependant, toute notre énergie et nos finances iront au Mémorial britannique du D-Day, prévu à Ver sur mer.

Sincères salutations

Nicholas Witchell
Normandy Memorial Trust



Une affaire à suivre ...

Alors, qui est le responsable de ce faux utilisé comme pièce par le maire devant le conseil municipal et lors d'une conférence de presse, relayée dans les colonnes des médias locaux ? 

Nouvelle tromperie ?  Faux, usage de faux, usurpation d'identité dans le cadre d'un plan de financement présentée aux élus de Ouistreham, aux collectivités locales (Conseil départemental du Calvados, Conseil régional de Normandie, Communauté d'agglomération), à la presse, aux Ouistrehamais ? Voilà une bien curieuse méthode pour réaliser ce Centre des relations Franco-Britannique à Ouistreham ! 

Élus de la région, du département, de la municipalité : allez-vous rester sans réaction ?

Sommes-nous à Ouistreham au début d'un CRFB Gate ?

16 septembre 2017

De Huile sur le feu


La présence de migrants sur Ouistreham est un problème douloureux pour tous :
  • pour les migrants, très souvent mineurs qui ont tout quitté pour partir en Grande-Bretagne via la liaison transmanche de la Brittany Ferries, avec très peu de chance d’y parvenir,
  • pour les habitants de Ouistreham qui sont démunis, partagés entre l’empathie pour ces jeunes migrants en situation indigne et inhumaine et la colère ou la peur de voir la commune transformée en nouveau Calais.

L’art de mettre de l’huile sur le feu


Dans ce contexte Romain Bail a tenu une conférence de presse en grande pompe mercredi 13 septembre 2017 pour dénoncer un fait divers lié aux migrants en le remodelant à sa manière. Il a déclaré « Une étape a été franchie par une agression lundi après-midi 11 septembre 2017. Une fillette de 11 ans a subi, sur le port de Ouistreham, une tentative d’atteinte sexuelle par un migrant mineur fortement alcoolisé. Il a été placé à l’aide sociale à l’enfance et relâché aussitôt. Certes, il y a des renforts de gendarmerie, mais on se sent abandonné et j’attends désormais une réponse de l’État sur la situation des migrants et sur la sécurité en termes de forces de l’ordre et de réponses judiciaires. J’ai appelé Bruno le Maire, ministre de l’Économie qui va faire remonter l’information sur la situation des migrants auprès du ministre de l’Intérieur. »

Ah la faute de l’État ! Un grand classique chez Romain Bail ! 

Une mise en scène baillesque ! Comme un ministre !
Avec M. Hitier toujours souriant et un policier pour faire plus sérieux !

Depuis c'est le déchainement des médias avec des articles souvent sérieux et posés nécessaires à la réflexion sur un tel sujet mais aussi d'autres beaucoup plus suspects avec des titres trompeurs et des photos affligeantes et fausses ! 

                                    .....


Romain Bail dénonce une agression sexuelle ! On aura tout vu dans cette bonne ville de Ouistreham !

Les réactions officielles


Si Romain Bail, parle de tentative d’atteinte sexuelle, la procureure de la République de Caen explique dans la presse qu’il n’y a eu aucun contact physique et donc pas d’agression sexuelle. Le jeune homme aurait dit « bisous, bisous » dit-elle dans sa communication. 

Si Bail s'estime abandonné par les pouvoirs publics, la justice indique travailler avec acharnement pour démanteler les filières et sanctionner ceux qui tentent de passer. Quant au cabinet du préfet, il rappelle que les effectifs des forces de l'ordre ont été renforcés depuis 2016 et que des travaux de sécurisation de la gare maritime se poursuivent avec l'aide financière des anglais. On compte en effet 41 gendarmes sur la commune et 8 réservistes ce qui est exceptionnel et ces forces de l’ordre sont très actives et réactives. Elles patrouillent en permanence.

Faut-il croire la justice ou un politique local qui se disqualifie souvent, fut-il maire ?

En conclusion


Comme à l’accoutumée Romain Bail se défausse sur l’État ! L’État responsable de tous ses maux ! Ses propos maladroits et borderline obligent les autorités à rétablir la vérité. Un fait relativement désagréable, certes, surtout pour une petite fille, devient une tentative d'agression sexuelle dans ses propos. C’est ainsi que l’on entretient une psychose et un clivage supplémentaire des ouistrehamais ! On le voit sur les pages "facebook" où on lit des propos racistes et violents et d’autres empreints d’empathie pour ses jeunes migrants.

L’image de la ville, où l’activité touristique est importante, s’en trouve ainsi ternie par des propos disproportionnés proférés par la personne même en charge du tourisme à Caen la mer, Romain Bail ! Bravo pour les compétences de ce vice-président ! 

Bien sûr personne ne veut transformer la ville en "Calais bis" mais un peu d'humanité Mister Bail et n'attisez pas le feu en transformant des incidents regrettables en événements dramatiques. C'est honteux !

A lire

http://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/calvados/caen-mer/ouistreham/agression-ouistreham-torchon-brule-entre-prefet-romain-bail-dossier-migrants-1327527.html

https://actu.fr/normandie/ouistreham_14488/violence-sur-une-fillette-par-migrant-pres-caen-maire-reagit_11868436.html




https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/le-maire-de-ouistreham-ne-veut-pas-que-sa-ville-devienne-un-nouveau-calais-1505320779

12 septembre 2017

Le bal des EGO

A l'heure de « L'amour est dans le pré » se tenait le Conseil municipal de rentrée aussi riche en rebondissements que ce divertissement ! En effet ceux qui étaient présents au Conseil du 5 septembre 2017 ont eu la surprise d'être les témoins d'une séquence, non-programmée, du mariage pour tous ! 
De façon théâtrale, le Maire de Ouistreham, la voix tremblotante, fait enfin sa demande à un autre homme qu'il traitait en public il y a peu de temps de ... "néofasciste" ! Rappelez-vous ...





« Souhaitez-vous, André Ledran, devenir maire honoraire de Ouistreham Riva-Bella ?»

A cet instant solennel où l'émotion de certains se mélangeait à l'incompréhension des autres, l'ancien maire gonflant le torse, redressant la tête pour lui permettre de regarder droit devant lui et fixer son avenir, ouvrit la bouche d'où sortirent ces mots qui ne resteront pas dans les livres d'histoire :

« Ma réponse sera évidemment positive ».

Une véritable séquence du Muppets Show ! Étant donné l'heure tardive l'église Saint-Samson ne fit pas retentir ses cloches ! La ville, au réveil le lendemain, après cet échange de consentements, gloussait de commentaires ironiques et apitoyés où les qualificatifs de "cynique, arrogant, insolent, sardonique, manœuvrier, usé, affaibli,..." s’entrelaçaient !


Formulations accablantes, certes, mais plus acceptables que de se dire que, par vanité, un ancien maire insulté, malmené en public, accepte de son inquisiteur les démarches nécessaires pour avoir ce titre honorifique. Qui ne se souvient des réactions méprisantes et condescendantes de Romain Bail à l'égard de André Ledran, de ses commentaires persiflants, de son ironie caustique. L'idée de porter à nouveau l'écharpe tricolore et de paraitre encore et encore sur la photo permet-elle tous les oublis ? 

Cette manœuvre "baillesque" (à savoir saisir le préfet d’une requête en nomination au titre honorifique de maire honoraire de la commune) acceptée par un membre de l'opposition, fut-il l'ancien maire, porte une ombre sur l'ensemble de cette opposition. Ce pacte pernicieux, ratifié par un vote unanime rend l'opposition complice de l'édile de Ouistreham.



Certains diront que l'acceptation de André Ledran de devenir maire honoraire se produit  des centaines de fois dans d'autres communes de l'hexagone sans que personne n'y trouve à redire, parce qu'il s'agit d'un geste élégant du vainqueur à l'égard du vaincu que l'on respecte. Mais, dans le cas présent, étant donné les manques systématiques de respect à l'égard de A. Ledran il ne nous semble pas possible d'accepter un titre honorifique par l'entremise d'un tel homme. Loin de nous l'idée que l'ancien maire de Ouistreham ne mérite pas ce titre, bien au contraire, mais dans certains cas une fierté bien comprise nous semble s'imposer. 

Pour terminer posons-nous la question de l'honorariat. 

"Les titres de maire honoraire, maire-adjoint honoraire, conseiller départemental honoraire et conseiller régional honoraire sont des titres honorifiques qui peuvent être conférés à ceux qui ont exercé ces mandats locaux pendant une durée suffisamment longue mais ne les exercent plus. Ces titres ne confèrent aucun pouvoir, aucune prérogative particulière ni aucun avantage financier. L'honorariat est attribué par arrêté préfectoral. La demande d'attribution d'un titre honoraire est faite par l'intéressé lui-même ou par la collectivité territoriale où il a exercé son mandat. L'honorariat ne peut être refusé que si l'intéressé a fait l'objet d'une condamnation à une peine d'inéligibilité.

Quand en finira-t-on avec le " bal des EGO" ?     

A lire :

  • Le bal des EGO de Laurent Schmitt, éditions Odile Jacob

08 septembre 2017

C'est la rentrée !


Coucou c’est la rentrée ! Le maire de Ouistreham est de retour après de longues vacances et cela se voit !

Un retour du maire tonitruant ...

  • Apparition au repas des années 1900 : une journée "Belle Époque" sous le thème des noces 1900 avec défilé, pique-nique et jeux réservés aux proches du maire qui s'encanaillent, se déguisent. La population était au spectacle comme dans d'autres temps !
  
  •  Inauguration d'une plaque de l'écluse de 1857 à l'occasion du 160 ème anniversaire du canal. On récupère tout ce que l'on peut pour être sur la photo !

  • Présentations diverses et variées de l'œuvre maitresse de la vie de Romain Bail ! SON MUSEE ! Il nage dans le bonheur car l’architecte et le scénariste viennent d’être choisis. Youpi, l’argent va couler à flot à la fois pour eux mais aussi pour les deux cabinets d’architectes recalés. Cet argent ne rentrant pas dans les calculs des 15 millions d’euros, cela signifie que cet espace muséal coûtera encore plus cher que prévu. Que de joie en perspective !



  • Conseil municipal du 3 septembre mais là sans vidéo ! Bizarre ! On n'a pas pu voir les opposants au projet de CIFB ! Pas pu voir non plus la démission courageuse de Monsieur Bouillet ! .... Il y a des pannes qui tombent bien à propos !
 On le voit le retour du maire est calibré au détail près.

... mais des couacs à venir !


Mais les prochains mois risquent d'être problématiques ! Comment trouver les 20 % demandés à la commune, soit 3 millions d’euros, pour ce projet si on évoque que ce seul sujet du CIFB ! Quand on sait que les mécènes ne se sont pas précipités pour financer la seconde phase des planches puisqu'il a fallu que les maires - adjoints et des membres de la majorité municipale mettent la main à la poche pour boucler le budget fixé alors que la demande n’était que de 15 000 euros pour ce financement.

Comment trouver ces 20% alors que les bâtiments appartenant à la commune ont presque tous été vendus pour équilibrer le budget. Les parkings payants ? Après un départ plus que moyen, reconnaissons-le, le beau temps leur a permis de faire chauffer les machines mais c’est surtout Caen la mer qui en retirera des bénéfices, rappelons-le. La "plage to be" ? Le 14 août, dix personnes se sont installées sous les méridiennes ! C’est sûr que cela va rapporter gros ! Ah, il reste les contraventions mais mêmes nombreuses, elles ne pourront pas financer ce projet à elles seules d’autant qu’il faut rémunérer les agents chargés de faire la chasse aux contrevenants et ça n’incitera pas ceux qui ont été verbalisés à revenir.

Wait and see comme on dit sur "the plage to be" .