29 novembre 2016

La population de Ouistreham en chiffres

LPB, soucieux de vous apporter des informations sur la commune, a décidé de vous donner des chiffres fondamentaux. Voici donc quelques données officielles caractérisant modestement la population de Ouistreham. Vous les connaissez sans doute ... mais peut-être pas toutes. On plonge dans les chiffres ? On y va ? 

Quelle est la population de Ouistreham ?



La population légale de notre ville atteint 9329 habitants en 2013, dernier chiffre officiel de l'Insee (même s'il y a eu un recensement en 2015 à Ouistreham, commune de moins de 10 000 habitants*).


1968 1975   1982  1990  1999  2008  2013
Population5 223 6 140   6 310   6 709   8 679   9 322   9 329
Densité moyenne (hab/km²)524,9   617,1   634,2   674,3   872,3   936,9   937,6

La population a beaucoup augmenté entre 1982 et 2013 avec un gain de 3000 habitants sur cette période.



La variation de la population, mesurée par le taux annuel moyen entre deux dernières périodes d'observation (2008 et 2013) en %, est nulle à Ouistreham car les deux composantes de ce taux sont contradictoires et s’annulent. En effet le taux annuel moyen dû au solde naturel est de -0,3% par an (différence entre naissance et décès). A l’inverse la différence entre les entrées et les sorties de la population sur le territoire de la commune, hors solde naturel, est positive et atteint +0,3 % par an. Ces deux aspects de la variation de population s'annulent et provoquent une stagnation du nombre de Ouistrehamais. Comparativement et comme toutes les unités situées en périphérie des grandes villes ou en bordure côtière notre ville avait connu un essor pendant la première décennie des années 2000 (= ou - 1% par an).

Quelques comparaisons :
  • Le taux annuel moyen de Ouistreham entre 2008 et 2013  est : 0
  • Le taux annuel moyen du Calvados entre 2008 et 2013 est : +0,3%
  • Le taux annuel moyen de la Normandie entre 2008 et 2013 est : +0,2%

 37% de la population a plus de 60 ans  


3469 personnes, sur les 9329 habitants, ont plus de 60 ans soit 37 % de la population légale en 2013. Pour l'ensemble du département la strate des "plus de 60 ans" ne représentent que le quart de la population. La commune compte donc une forte proportion de retraités.

La comparaison des données de 2008 et de 2013 montre une stagnation de la population totale mais avec deux évolutions importantes et complémentaires : 
  • une baisse de la population des moins de 60 ans 
  • une forte augmentation de la population des plus de 60 ans (près de 500 personnes de plus).   
La population de Ouistreham vieillit. Une ville de retraités ? On se souvient de la fin des abattements pour les familles .... Réfléchissez Romain Bail !


Les femmes sont les plus nombreuses



Ouistreham compte 4331 hommes et 4998 femmes soit 7% de femmes de plus  essentiellement parmi les plus de 60 ans.




 Mobilité de la population



1067 personnes recensées en 2013 avaient changé de logement au cours de 2012 soit 11% de la population. 7,3 % d'entre eux provenaient d’une autre commune.

 

Pas trop mal à la tête ? OK on vous laisse digérer ces chiffres ! Plus tard on vous parlera des ménages, des catégories socio-professionnelles, des logements et de plein d'autres choses palpitantes ! 

* La loi fait obligation de calculer chaque année et avec la même date de référence la population légale de toutes les communes, quel que soit leur mode de collecte ; il a été choisi de se caler sur le 1er janvier de l’année médiane des cinq collectes nécessaires pour ce calcul dans les communes de 10 000 habitants ou plus. C'est 2013 actuellement.

26 novembre 2016

1936 - Il y a 80 ans ... le Front Populaire







En cette fin 2016, nous ne pouvions oublier l'anniversaire d'une année qui allait bouleverser à jamais la vie de millions de français, 1936 le Front Populaire, c'était il y a 80 ans ...

Le Front populaire



Le gouvernement du Front populaire fut le premier de la III ème république dirigé par une coalition de gauche réunissant la SFIO (Section française de l’Internationale ouvrière ), le parti radical socialiste et le parti communiste qui gouverna la France de mai 1936 à avril 1938.


Depuis le début des années 30, la France était confrontée à une grave crise économique, une poussée du chômage et une chute des revenus. Les électeurs avaient perdu confiance en la démocratie parlementaire des gouvernements de droite et de gauche impuissants à redresser la situation du pays.

     Hommes et femmes manifestent pour de meilleures conditions de vie



C'est pour faire face à cette crise que naît le Front populaire, alliance conclue en 1935 entre les partis politiques et les organisations de gauche pour résoudre la crise économique, vaincre le chômage et faire échec au fascisme montant. La victoire électorale du Front populaire entraîna la formation d'un gouvernement dirigé par le socialiste Léon Blum, Président du Conseil des Ministres qui dès lors appliqua une politique de progrès social.





Les grandes mesures sociales 


Suite aux puissantes grèves ouvrières, les accords de Matignon de juin 1936, signés par la CGT et le patronat, aboutirent à une augmentation des salaires, la reconnaissance de la liberté syndicale à la création des délégués d'entreprise et des conventions collectives. Les grèves ne faiblissant pas, les réformes seront complétées en juin par des avancées historiques.




  • La semaine de 40 heures de travail


En France, depuis 1906 la semaine de travail était de 6 jours (généralement le dimanche était chômé et par conséquent non payé car la plus grande partie des salariés étaient rémunérés à l'heure réellement faite). Depuis 1919, la journée de travail était de 8 heures, donc la semaine légale de travail était de 48 heures (6x8).

En 1935 il y avait en France près de 428 000 chômeurs qui recevaient des secours financiers mais des centaines d'autres ne recevant rien devaient s'en remettre à la charité publique comme les soupes populaires. Dans les villes et les banlieues industrielles la misère sociale était importante ce qui poussa les syndicats à réclamer une meilleure distribution du travail existant en réduisant les horaires de ceux qui avaient encore la chance d'avoir un travail. Cela permettrait d'embaucher des chômeurs pour faire le travail.


La semaine de 40 heures au lieu de 48 est donc votée sous le gouvernement du Front populaire en 1936 sous le gouvernement de Léon Blum. Cette loi s'inscrit dans une série de lois et d'accords visant à améliorer les conditions de travail et l'augmentation significatives des salaires. Elle va s'appliquer rapidement dans les entreprises : Fin décembre 1936, un tiers des salariés sont à ce régime et en juin 1937 tous le sont à raison de 5 jours travaillées 8h/jour.


Mais malgré toutes ces mesures, le chômage recula peu et la stagnation de la production souffrira d'un manque d'investissements. Dès 1938, Paul Reynaud (ministre des finances du gouvernement de droite d'Édouard Daladier) succédant à Léon Blum réhabilitera les 48 heures de travail. Puis dans les années d'après guerre, la durée légale revint à 40 heures.


  • Deux semaines de congés payés



Cette loi instaurant les 40 heures par semaine s'inscrit dans une série d'accords comme la mise en place des congés payés. Les premiers congés payés furent institués en France par décret de l'Empereur Napoléon III mais uniquement en faveur des fonctionnaires de ses ministères. Dès les années 20, l'idée de congés payés fut à l'initiative du journal "l'information" et de son directeur M. Durand, syndiqué de longue date. Léon Blum qui écrivait des articles dans ce journal apprécia vivement l'initiative et la retint.


Ce fut l'ère du tourisme de masse dans des auberges de jeunesse en autre, des premiers campings pour des salariés qui découvraient les vacances jusque là réservés aux plus riches. La SNCF fut créée et proposa des billets réduits pour prendre la route des vacances dans une grande liesse générale. Dès l'été 1936, ils seront 600 000 salariés français à prendre la route en direction des plages pour la plupart afin de voir la mer pour la première fois car 80% n'avait jamais vu la mer ou la campagne. Ils seront 1,7 million l'année suivante.




         La SNCF emporte les vacanciers découvrir la mer


                                                                                   Les premiers bain de mer sur la côte normande

                                                           
Vive le camping 


Fixés à quinze jours à l'origine, les congés payés minimum se sont allongés au XX ème siècle. Ils passent à trois semaines en 1956, puis à quatre en 1969 et enfin à cinq semaines en 1982.



Que reste t-il du Front Populaire aujourd'hui  ?


Malgré des réformes historiques, le Front populaire fut de courte durée. Dès 1937 Léon Blum démissionna victime de violentes attaques antisémites, et pris entre l'impatience des masses populaires et l'opposition des milieux conservateurs.

Ses réformes auront représenté de grandes avancées sociales et Léon Blum est toujours considéré encore aujourd'hui comme l'une des grandes figures du socialisme français. Ses réformes furent un tremplin pour une amélioration de la vie de millions de français qui en profitent toujours...  80 ans plus tard.







Qui d'entre nous n’a pas écouté les récits heureux des premières vacances de grands parents qui découvrirent la mer en 1936 et qui sait ... peut être à Ouistreham !



25 novembre 2016

Petits calculs entre amis

Le Petit Bédouin vous propose de petits exercices pour prendre conscience du coût de la gabegie municipale sur les finances des habitants au travers de leurs impôts.


La place de parking payant : une heure d'occupation par jour!


Globalement le produit des stationnements payants a été officiellement de 252 771 € pour les 6 premiers mois d'activité. Sachant que ces 6 mois représentent 180 jours et que le nombre de places rackettées est de 1050, on peut en déduire que chaque place a rapporté la mirifique somme de 1,3 € par jour et par place ( chiffres encaissés par Indigo)! Quelle rentabilité ! Sachant que le tarif est d'environ 1,2 € de l'heure chaque place a donc été occupée en moyenne un peu plus d'une heure par jour! (Merci Alain C. pour le calcul)


 

Ce calcul est à revoir pour les caisses de la ville car nous savons que l'opération a été déficitaire. Pour rappel, si Indigo a reversé à la ville la somme de 17 000€ sur les recettes totales du stationnement payant, cette dernière a dû engager des ASVP (Agent de surveillance de la voie publiqueau sein de la police municipale pour la modique somme de 45 000€ en frais de personnel (16 salaires mensuels) ! Le résultat c'est 28 000€ envolés des caisses de la commune (soit +17 000 € de recettes de parkings reversés par Indigo et - 45 000 € de charges de personnel) ! La place de parking a donc couté 0,15 € par jour à la ville ! Le prix d'un pain au chocolat dixit Copé ! Plus de 1000 pains au chocolat à la mode Copé par jour ! Avec cette somme on aurait pu offrir des goûters sur la plage tous les jours ! Quelle image positive alors pour la ville ! On aurait attiré du monde et les commerçants auraient été enchantés !

Si maintenant on raisonne en charge par foyer fiscal on obtient plus de 6 € pour la saison  par famille pour éponger cette perte!(28000 €/ 4579 =  6,1 € )

8500 mécontents en raison des PV


Quant aux procès verbaux pour stationnement gênant, s'ils ont rapporté 145 000 € c'est 8530 personnes qui ont été impactées (si on envisage des PV à 17€ ! ) et qui vont relater leur infortune au sein de l'agglomération caennaise ! Gageons que la publicité de leur déconvenue a dû freiner les ardeurs des éventuels visiteurs de notre station ! Elle est pas belle l'image de Ouistreham ! (Merci Alain C.)

Notons que les élus ont tellement conscience du déficit d'image qu'ils ont créé, qu'ils doivent faire de la publicité dans les médias pour redorer le blason de la ville ! 

  30 € par foyer fiscal pour un PPP débouté par la justice !


Le partenariat public privé (PPP), refoulé par le tribunal administratif, combien a-t-il coûté à la commune ? 

Tout d'abord un rappel : Romain Bail avait fait voter le 9 mars 2016, un projet de partenariat public privé pour les travaux de voiries (réfection de trottoirs, éclairage, mobiliers urbains, aménagement de l'avenue de la mer) pour la période 2017-2019 et pour un montant global estimé de 10 millions d'euros avant d'être arrêté par le tribunal administratif. (Voir article de LPB du 12 janvier 2016 intitulé "Bail, une bombe à retardement...")



Avant de signer ce PPP des études ont été réalisées par des cabinets privés et financées par la commune pour définir les contours des travaux à réaliser. A fond perdu évidemment ! Le montant de ces études est de 110 000 € d'études ! Il nous faut y ajouter les frais d'avocat pour défendre le dossier au tribunal administratif et ceux qui seront dépensés en appel si Bail persévère dans son intention !   

Un rapide calcul montre que cela a coûté près de 30 € par foyer fiscal pour .... du vent !  

La suite vous revient ...


Chers lecteurs nous vous invitons à faire des calculs de ce type pour prendre conscience de la gabegie de nos responsables municipaux ! Des pistes d'analyse ?
- coût des chargés de mission Europe sur chaque foyer fiscal ? (Nous espérons vivement que Monsieur Fillon, soutenu par Romain Bail, s'il est élu, commencera par supprimer ces postes de fonctionnaires territoriaux inutiles !!!)
- coût du futur centre d'interprétation franco-britannique (études préalables, chargé d'études, voyages...)  ? 
- coût des voyages de Monsieur Bail ?
- coût des études en tous genres (hôtels, immeubles, parkings souterrains...) ?
- ....
A vos calculatrices ! N'hésitez pas à nous envoyer vos suggestions et vos résultats. Pour vous aider sachez qu'il y avait 4579 foyers fiscaux sur la commune en 2013. 


22 novembre 2016

Un enchainement d'idées chaotique


LPB vous avait proposé le 11 novembre un article relatif à cette journée du souvenir de la fin de la première guerre mondiale. Classiquement, en qualité de maire, Romain Bail a participé aux célébrations et à une remise de médaille dans la matinée. Mais comme notre édile ne fait rien comme tout le monde sa page "facebook" révèle un enchainement d'idées confus, illogique, disparate...

Le 11 novembre : enchainement d'idées chaotique 


Sur "facebook", le 11 novembre, Romain Bail commence ses posts par un lien sur... le casino ! Curieux non ? 


Le premier message de Bail le 11 novembre...

Puis il enchaîne avec une information sur le rejet du recours contre les abattements déposé par Denis Josquin et Sophie Börner. 


Vient ensuite un petit message sur la cérémonie du 11 novembre (6 lignes sans photographies)

Six lignes sur les commémorations, 9 minutes de rédaction...


Un clin d’œil à la "La fin de la Maison éphémère des Projets" puis un remerciement aux nouveaux admirateurs idolâtres inconditionnels et téléguidés de l'Avenir ensemble s'étalent ensuite sur la page de Bail. 

Il finit sa journée par du Bruno Le Maire, prémices d'une déferlante les jours suivants avec des photos dignes d'une groupie hystérique. Enfin parlant de lui à la troisième personne il publia un nouveau long message sur le rejet du recours qui évidement donna lieu à quelques joutes verbales très élégantes en cette journée du souvenir...


Elle est pas belle la page du maire ? Éclectique, chaotique, syncrétique, narcissique, anachronique, typique, clanique, cynique,   ... 

Recentrez-vous sur votre rôle Romain bail !


Notre professeur d'histoire, futur grand bâtisseur du centre d'interprétation franco britannique, artisan de la promenade de la paix, chantre du devoir de mémoire se livre à une série de posts dont on se demande ce qu'ils peuvent faire sur la page d'un maire d'une ville chargée d'histoire militaire un 11 novembre et année du centenaire de la bataille de Verdun .... ! Rappelons à ce propos que cette journée n'est pas propre à la France mais qu'elle existe en Europe, dans les pays du Commonwealth (remembrance Day ou parfois Poppy Day) et aux États-Unis où elle est appelé "veterans day(lien). Quelle classe ! Mais où est le savoir vivre qu'il prône dans le dernier bulletin municipal où il sermonne ses ouailles, la perte des repères, la perte des valeurs... Excusez-nous mais c'est un peu au ras des coquelicots et des bleuets, les deux fleurs symbole des commémorations (lien). Bref une perle de plus à rajouter à son C.V. 


Pour rappel:
« Le 28 février 2012, le Parlement a fait du 11 novembre une journée d'hommage à tous les Morts pour la France (loi n° 2012-273). Sans abandonner l'héritage historique de la Première Guerre mondiale et les autres journées nationales commémoratives, cette loi confère à cette célébration du 11 novembre une solennité encore plus grande ».Source ministère de la défense.(lien)

Tout le condensé du personnage en quelques messages... Trois des sept péchés capitaux en quelques publications : avarice, orgueil et la colère. Pris de remords sans doute, le lendemain et en guise de pénitence il publie un article avec Monseigneur Jean-Claude Boulanger, évêque du diocèse de Bayeux-Lisieux  qui déclare:
"Alors plus que jamais, nous avons le devoir moral dans nos communautés de nous ouvrir à la différence plutôt qu'au repli." 

Bien sûr tout le monde se rappelle l'attitude et les propos de Bail envers les réfugiés...



Enfin on ne peut s'empêcher de relever le "Black out" total et inédit dans l'histoire de notre volubile édile entre le samedi 19 novembre à 20h30 et le mardi 22 novembre à 18h, serait-ce suite aux scores de Bruno Le Maire (2,5%) à la primaire des Républicains ou bien un 11 novembre à retardement ?

20 novembre 2016

L'exploit d' Eugène Girard

Tonton Bédouin raconte



Une coupure de presse, pas récente (!), est tombée récemment sous les yeux toujours curieux de Tonton Bédouin. Extraite d'une gazette britannique, elle date de 1849 ou 1850, la date n'y figure pas et relate un exploit bien oublié d'un de nos lointains concitoyens...

Naufrage en Manche



En avril 1849, un brick anglais, le "Thistle", longe en pleine tempête les côtes normandes. En face de Villers sur mer, le navire fait eau de toutes parts et est drossé à la côte. A "young french gentleman" ainsi que le qualifie le chroniqueur sauve d'une mort certaine l'équipage du brick désemparé. L'exploit du courageux jeune homme, un Ouistrehamais nommé Eugène Girard ne passe pas inaperçu.


Naufrage en Manche gravure de G. Baxter



La communauté britannique est importante dans le Calvados en ce milieu de XIXème siècle. On connait bien entendu l'exil célèbre du dandy déchu Georges Brummel, ses séjours à Luc sur mer chez le comte de Chazot et sa mort à Caen en 1840. Mais il n'est pas le seul puisque le recensement de 1836 dénombre environ 70 familles britanniques résidentes à Caen. Les sujets de Sa gracieuse majesté y sont d'ailleurs représentés par un vice-consul, poste un temps occupé par Brummel. C'est son successeur qui, du fond de son bureau situé au 47 de la rue des Carmes près de l'actuel quai Vendeuvre, proposa à la Royal Humane Society of London de distinguer l'exploit du valeureux Ouistrehamais. 


Une médaille d'argent et quatre guinées

 

La Royal Humane Society a été fondée à Londres en 1774 par deux médecins William Hawes et Thomas Cogan. Son but initial est d'encourager certaines techniques médicales de "résuscitation" afin d'éviter les inhumations de sujets en état de mort apparente. Son activité s'est rapidement étendue à la récompense de personnes en ayant sauvé d'autres de la noyade. Et pas seulement en Angleterre puisque les efforts de rapprochement de la "perfide Albion" avec la France en ces temps où on songe à ce qu'on n'appelle pas encore l'Entente cordiale poussent des institutions comme la Royal Humane Society à faire connaître à l'étranger la grandeur d'âme de l'Old England.

C'est ainsi que notre Eugène Girard se voit attribuer la silver medallion, la médaille d'argent, et une gratification de quatre guinées, environ trois cents livres sterling actuelles. C'est le vice-consul qui est chargé de remettre la distinction au récipiendaire. La cérémonie aura lieu à Ouistreham, Auistreham comme l'écrivaient à l'époque les anglais.


La fameuse médaille. La Royal Humane Society of London est aujourd'hui encore très active est est placée sous la présidence d'honneur de Sa Majesté la reine

  En grande pompe



Le village s'est à peine remis d'une nouvelle épidémie de choléra. On a sans doute nettoyé la boue des ruelles, un sujet qui revient régulièrement dans les délibérations du conseil municipal de l'époque. On remarque en tout cas drapeaux et oriflammes; les tambours de la Garde nationale battent pour rassembler les volontaires qui ont revêtu leur uniforme bleu marine, auquel le vent, le soleil et les intempéries ont donné quelques reflets rougeâtres. Le corps municipal est là emmené par le maire Victorien Debled, le curé aussi sans doute, un certain Tanquin. Le héros du jour, Eugène Girard, est décoré devant les douaniers de l'ensemble des postes côtiers en armes et en grand uniforme. La cérémonie est ponctuée par des roulements de tambours accompagnés d'une salve à blanc tirée par les douaniers et les gardes nationaux et un lancer de bouquets.




Douanier en uniforme vers 1850. On peut imaginer que le courageux Eugène était douanier puisque l'ensemble des garnisons côtières avait été rassemblé pour l'occasion.

 

Avis de recherche

 

Aujourd'hui ce n'est plus un brick anglais qui fait naufrage... mais la ville de Ouistreham ! LPB offrira bien volontiers une médaille d'argent et quatre guinées aux courageux émules d'Eugène qui se porteront à son secours!

18 novembre 2016

Le port de l'écharpe tricolore et autres règles

Des conseils plus que jamais nécessaires au maire de Ouistreham !


Le port de l'écharpe tricolore

 

Romain Bail, bien qu'historien, ignore ou bafoue les règles des élus de notre République laïque. Certes ce n'est pas une première, tout le monde se souvient du changement de nom de la commune sans que la procédure administrative n'ait été engagée, mais récemment, le 11 novembre dernier il a assisté à la messe des anciens combattants avec son écharpe tricolore comme l'année précédente. Bien évidemment nous ne contestons pas sa présence à une cérémonie religieuse, bien au contraire, mais il est illégal d'y assister avec son écharpe en vertu de la loi de 1905 de séparation de l'église et de l’État. 

Petit rappel à ceux qui ne sauraient pas ou auraient oublié : le port par un maire, de son écharpe tricolore dans une église est illégal parce qu'il ne s'agit pas d'une cérémonie publique: "Le maire porte l'écharpe tricolore avec glands et franges d'or dans les cérémonies publiques et toutes les fois que l'exercice de ses fonctions rend nécessaire ce signe distinctif de son autorité" (quand il agit dans le cadre de sa délégation d'officier d'état-civil, ou dans celle d'officier de police judiciaire). Rappelons qu'une cérémonie publique est une cérémonie organisée sur ordre du gouvernement où à l'initiative d'une autorité publique. Non seulement, le maire n'avait pas le droit de porter l'écharpe tricolore à l'église mais, de plus, le respect de la laïcité, vertu républicaine cardinale, a été bafoué; la loi de 1905 sur la séparation de l'Église et de l'État, a été violée ! Il en va de même dans toutes les activités récréatives, associatives (comme les comités de jumelages...) où Romain Bail se pare de son écharpe hors des cérémonies officielles.

De grâce vous qui êtes des amis du maire conseillez lui de respecter la loi !

Organisation de primaires : les obligations des maires

 

Pour les primaires en vue de l’élection présidentielle de 2017 le ministre de l’Intérieur vient de publier une circulaire à destination des préfectures pour rappeler les règles du jeu, en particulier les obligations des maires.  Notre champion des règles fantaisistes ferait bien de relire ces règles et nous allons l'aider !


 Bureaux de votes pour les primaires de la droite   


La communication des listes électorales. Pour organiser une primaire, un parti politique peut souhaiter se faire communiquer la liste électorale d’une ou plusieurs communes. Le Code électoral donne obligation (art. L.28) de communiquer la liste électorale à «tout électeur, tout candidat, tout parti ou groupement politique» qui en fait la demande. La préfecture détient toutes les listes électorales mises à jour pour tout le département et est tenue de les fournir aux demandeurs.

L’organisation du scrutin. Les maires sont libres de répondre, ou non, aux demandes de mise à disposition de locaux, de personnel communal ou de matériel, avec certaines exceptions toutefois. 

Les locaux communaux peuvent être mis à disposition «selon le droit commun», prêtés ou loués selon les cas. En revanche, il est interdit au parti organisant les primaires, à l’intérieur des bâtiments publics, « de mettre à disposition des dépliants ou des affiches relatifs à l’élection primaire », afin d’éviter « de donner un caractère officiel à l’élection ».

Des personnels communaux peuvent aussi être mis à disposition, notamment pour installer ou démonter les isoloirs, ouvrir et fermer les bureaux de vote, nettoyer, etc. Il appartient aux mairies de «fixer les conditions de rémunération de ces services». 

Les urnes et les isoloirs peuvent être prêtés pour l’organisation du scrutin, mais à deux conditions : ils devront être remboursés en cas de détérioration, et ils ne pourront «en aucun cas être immobilisés» si « des élections générales ou partielles » devaient être organisées in extremis pendant la même période.

Les enveloppes de scrutin ne peuvent en aucun cas être prêtées. Elles sont en effet acquises dans le cadre « d’un marché public de l’État » qui concerne uniquement les élections officielles. 

Les panneaux d’affichage réservés aux campagnes électorales officielles ne peuvent être mis à disposition des organisateurs par les communes, afin de ne pas « créer une confusion sur la nature de l’élection ». Pour ce qui concerne les panneaux municipaux, en revanche, leur mise à disposition est « laissée à l’appréciation des maires ». Ouistreham dans ce cas a bien répondu présent .... mais pour du vent, il n'est qu'à voir l'état des panneaux ! 



Un affichage "baillesque" !

 

 

Pour en savoir plus :

http://www.maire-info.com/upload/files/cir_primaires.pdf 
http://www.amf.asso.fr/upload/fichiers/documents/Le_statut_de_l_elu.pdf (P. 64)
   

15 novembre 2016

A la caisse !

Dans son édition du 12/11/2016 le quotidien Ouest-France a publié un article sur l'affluence constatée des contribuables au Centre des Finances Publiques de Caen-Délivrande venue pour présenter des réclamations ou demander des délais de paiement concernant leur taxe d'habitation.

(Edition Ouest-France du 12/11/2016)

Taxe d'habitation, un impôt injuste surtout à Ouistreham...


En lisant cet article nous pouvons que constater une nouvelle fois que la taxe d'habitation est un impôt non équitable au regard des situations des personnes en difficulté et qui n'ont pas la chance d'habiter dans une commune à la fiscalité locale "tolérante" et où la gestion des élus est irréprochable. Comme Le Petit Bédouin a pu l’écrire à maintes reprises dans des articles allant au-delà du simple constat le législateur et les élus devraient avoir le courage politique de faire une réforme d'ampleur de la fiscalité locale en France, réforme déjà entamée mais qui reste bien planquée dans les tiroirs des ministres des finances qui se sont succédés depuis plus de vingt ans.

L'article de Ouest-France constate qu'il y a foule dans le hall d'accueil du Centre des Finances Publiques de Caen-Délivrande.  Mais cette année des avis autorisés nous apprennent que l'explosion des réclamations contentieuses et des demandes de remises gracieuses partielles ou totales de la taxe d'habitation que doivent payer les contribuables proviennent... de Ouistreham !!!

Nous ne vous ferons pas l'affront de vous expliquer pourquoi cette explosion de demandes provient en grande partie des administrés de notre commune qui ont vu leur taxe d'habitation augmentée de 5% à plus de 100% en 2016. Depuis plus d'un an, Le Petit Bédouin avait alerté des conséquences de la décision voulue et assumée de Romain Bail et ses disciples de supprimer les abattements facultatifs pour les habitants chargés de famille, infirmes ou de conditions très modestes. A un impôt injuste, Romain Bail et ses complices ont rajouté des mesures inéquitables. Alors oui, les contribuables de Ouistreham se ruent à la Trésorerie principale de Ouistreham ou vont directement au centre des finances publiques de Caen - Délivrande.



....à l'origine de nombreuses réclamations 


Ce n'est pas trahir de secrets que de dire que les demandes de remises gracieuses sont quasi automatiquement rejetées par les services de l'administration bien que celles-ci soient motivées. Nos investigations nous ont montré que les demandes d'étalement de la dette obtiennent généralement des décisions plus favorables. Cependant sachez que cette taxe consécutive aux décisions aberrantes de Romain Bail  est à régler au final !

Un espoir d'annuler cette explosion de la taxe d'habitation était né lorsque Le Petit Bédouin vous avait informés que deux élus de l'opposition, Mme Sophie BÖRNER et M. Denis JOSQUIN, avait introduit une requête en annulation auprès du Tribunal Administratif de Caen. Mais cet espoir fut éteint par la décision en date du 10/11/2016 du juge qui les débouta et les condamna à verser 1000 € de dédommagements au profit de la Mairie de Ouistreham.

Nous ne pouvons que déplorer cette conclusion. Nous sommes convaincus que face au racket fiscal ou autres absurdités de Bail il faut faire cause commune avec les autres élus de la minorité et avec les associations citoyennes de la ville. Notre adversaire et maire peut plonger les mains dans la caisse de la commune pour payer des conseillers juridiques. En effet cela ne lui coûte rien. Il n'en est pas de même pour les opposants !


L'action collective et citoyenne, la seule réaliste !


Que nos élus le veuillent ou non, les pratiques de la démocratie sont en train d’évoluer : des réseaux de mobilisation citoyenne émergent alors que les partis politiques se vident de leurs militants. Des initiatives comme celles de l’association des "amis du petit bédouin" bousculent les politiques. De plus en plus de personnes saisissent le potentiel d’une société devenue hyper-connectée grâce au numérique, pour s’engager dans la cité, sans attendre qu’on le fasse pour eux : ils témoignent, lancent des alertes, marquent leur adhésion à une cause et créent un mouvement. Faire cavalier seul à des fins de petits calculs personnels en vue d'une hypothétique candidature aux prochaines élections municipales en 2020 est voué à l'échec et révèle beaucoup d'amateurisme !
 
En l’occurrence un recours collectif aurait permis, peut-être, avec l'aide d'un avocat dont les frais auraient été partagés, de tenter de faire annuler la délibération du conseil municipal qui a supprimé les abattements facultatifs à la taxe d'habitation sur la commune. Le droit administratif ne tolère pas l'improvisation et le manque de professionnalisme.

13 novembre 2016

Le maire et LE MAIRE

Le Petit Bédouin fidèle à ses valeurs et sa déontologie n'envisage pas de prendre part aux primaires de la droite et du centre pour la présidentielle 2017, de même pour les futures primaires de la gauche.

Mais un courrier propagandiste de Romain Bail ...


Mais ... mais, voilà comme bon nombre de Ouistrehamais nous avons eu la mauvaise surprise de trouver dans notre boîte aux lettres une invitation à venir à une réunion publique le samedi 12 novembre 2016 à l'occasion de la venue de Bruno Le Maire " le chantre du renouveau" de la droite. En bref le maire reçoit Le Maire.




Nous ne nous prononcerons pas sur ce tract mais sur le message d’amitié que nous envoie notre édile. En effet notre Romano souhaite nous inclure dans le micro-club privilégié de ses amis. Si si lisez ou relisez bien ...




...en recherche de nouveaux amis !


Cumulant les casseroles et les échecs associés à un comportement méprisant et égocentrique, notre édile a créé un véritable désert autour de lui, dernière preuve lors du rassemblement des Républicains à Courseulles avec, en "guest star", Laurent Wauqiez, président du parti "Les Républicains",  Mme Nicole Ameline, députée de la 4ème circonscription du Calvados et Cédric Nouvelot, secrétaire général des Républicains du Calvados. Au cours de ce rassemblement les militants présents ont constaté l'absence de Romain Bail, parti lorsqu'il constata qu'il n'était à la table d'honneur sans doute ! Il n'a donc pas présenté son candidat lorsque la parole lui a été donnée !

Lâché par la plupart de celles et ceux qui l'ont élu en 2014, lâché par 3 élues de sa liste, dont sa 1ère adjointe, qui ont démissionné depuis le début de sa mandature, et maintenant lâché par ses proches amis politiques, Romain Bail est en quête de nouveaux amis. Alors il lance son cri " SOS en recherche d'amis".

La seule chose qui lui reste pour exister c'est Bruno Le Maire. Mais ce dernier n'a probablement pas pris la peine de se renseigner sur Romain Bail et c'est une énorme faute quand, comme lui, on revendique une forte volonté de changer le système politique en s'entourant d'élus irréprochables ! Notre édile ne répond pas à ses critères, la vertu n'étant pas sa principale qualité.

Maintenant Le Petit Bédouin se retire des primaires de la droite et du centre en vous priant de l'excuser pour cette petite incartade à sa ligne de conduite.

12 novembre 2016

Des hommes et des femmes sous influence?

La récente décision du tribunal administratif de Caen d'invalider le vote du conseil municipal concernant le partenariat public/privé, outre faire les gros titres de la presse en ville, a encore donné lieu à quelques débordements épistoliers de Romain Bail.

Les titres du liberté dans nos rues à deux semaines d'intervalle.

Une mise en cause des autorités par Bail and co

Dans une lettre qu'il adresse aux Ouistrehamais fin octobre, Romain Bail interprète à sa façon le rejet du contrat de partenariat public privé par un jugement du tribunal administratif : « C'est ce que d'un trait de plume, certaines administrations, sous influence n'en doutons pas, ont rayé sans aucun état d'âme », accusation lourde et irresponsable destinée au préfet et au tribunal administratif qui traduit les relations problématiques de Romain Bail à l'égard de toute forme d'autorité ou d'opposition !

Cet élu n'assume pas les décisions de justice oubliant que le tribunal administratif composé de 12 magistrats est là pour « Dire le droit, protéger les libertés et les droits fondamentaux des personnes et défendre l'intérêt général » (lien). C'est pourtant ce même tribunal administratif qui avait suivi les réquisitions du rapporteur public et qui avait permis à notre jeune maire de le rester malgré l'invalidation de ses comptes de campagne... Le voila soudainement bien ingrat.

En ce qui concerne le préfet lui aussi directement mis en cause, rappelons-nous quelques unes des relations de Bail avec la Préfecture. Tout d'abord l'affaire des grandes marées (lien) qui avait vu notre édile prendre un arrêté pour interdire l’accès aux plages... Une première ! Face au tollé provoqué par cette décision, Romain Bail, fidèle à son habitude, avait reporté cette décision sur le dos du préfet de l'époque en justifiant que cet arrêté "avait été pris par précaution sur invitation de la préfecture", ce qui évidement avait dû plaire en haut lieu... car c'était évidemment faux ! On imagine également l'argumentaire développé quand il dut informer le préfet de la manifestation du 28 septembre 2015 et de sa conséquence, un conseil municipal tenu à huis clos dans la paisible bourgade de Ouistreham ! Enfin tout le monde se souvient des récents événements de l'After Bac. Nous imaginons l'appréciation qu'a dû en faire ce haut fonctionnaire chargé, en autre, de l'ordre public et de la sécurité ! Rappelons-nous que R. Bail avait relayé la publicité sur les consommations alcoolisées auprès des jeunes (mineurs pour beaucoup) pour cet AFTER BAC ! Conséquence indirecte, les gendarmes de Caen ont dû intervenir au milieu de la nuit parce que les forces de l'ordre locales étaient débordées sur place ! Évidemment prétendre ensuite assurer la sécurité des habitants est difficilement concevable pour ce maire dans l'irresponsabilité la plus totale. Il est facile d'imaginer au regard de ces évènements l'image de sérieux que renvoie notre municipalité.


Bref entre M. Fricout (conseiller départemental) qui déclare dans la presse «On discute avec le préfet» alors que celui-ci l'avait envoyé au tribunal administratif compte tenu de la teneur du dossier et Romain bail qui accuse de hauts représentants de l'état de magouilles c'est tout simplement grotesque et indigne quand on est élu.


Le rôle du Préfet, pour les nuls ! 




"Le préfet reste le "dépositaire de l’autorité de l’État dans le département". Il demeure responsable de l’ordre public : il détient des pouvoirs de police qui font de lui une "autorité de police administrative". Il est le représentant direct du Premier ministre et de chaque ministre dans le département. Il met en œuvre les politiques gouvernementales de développement et d’aménagement du territoire l’échelle du département.


Le préfet est chargé de contrôler les actes des collectivités territoriales. Le préfet exerçait auparavant un contrôle "a priori" sur les actes des collectivités, qui a été supprimé par la loi du 2 mars 1982. Désormais, il exerce un contrôle « a posteriori » et ne peut que déférer les actes concernés au tribunal administratif, qui apprécie s’il doit en prononcer l’annulation en tant qu’actes « contraires à la légalité». Dans la pratique, le nombre de saisines de la justice administrative est faible (environ mille cinq cents déférés préfectoraux chaque année pour plus de 6 millions d’actes transmis)."

source:lien


PhotographieWikipédia.

La situation exceptionnelle que vit notre ville



On réalise la situation exceptionnelle que vit notre ville, non seulement par le fait que le préfet saisisse le tribunal administratif et obtienne gain de cause mais aussi par la réaction de son maire qui au lieu de faire profil bas, attaque un haut représentant de l'état sur son intégrité et sa déontologie en laissant sous entendre que celui-ci a agi sur ordre et de même pour le tribunal administratif. Un coup d’œil au C.V du Préfet, Monsieur Fiscus (lien), aurait permis une vision plus intelligente et impartiale des choses. Il est vrai que le partenariat public privé retoqué a été voté par les membres du conseil municipal dont il faut avouer qu'ils ont levé le bras avec une très grande légèreté sans calculer les conséquences financières pour les administrés (700 000 € minimum de remboursement annuel pendant 18 ans auquel il faut ajouter 110 000 euros d'études déjà dépensées selon la presse, chiffre non démenti.


Nous ajouterons que c'est une réaction stupide et puérile quand on prétend vouloir exercer des fonctions de député européen ... On ne peut que rire jaune par ailleurs à la formule « sous influence » utilisée par Romain Bail quand on se rappelle l'affaire de la mutation miraculeuse de sa compagne qui avait très rapidement obtenu un poste de manière fort surprenante dans notre ville, l’Éducation nationale (sous influence sans doute !) ayant fini par reconnaître que c'était pour des «raisons politiques»...(lien). On n'oubliera pas non plus d'évoquer la façon dont Romain Bail s'est imposé localement pour les élections en tant que représentant de l'UMP (lien) ! Il semblerait que notre bon maire pense que tout le monde agit comme lui pour arriver à ses fins, à savoir faire pression ou se faire pistonner. Il y a heureusement des personnes qui ont une éthique dans les rouages de l’État face à certains hommes politiques dénués de toute morale.

Le "sauveur" de Ouistreham !!!


Le "sauveur" de Ouistreham vient encore d'ajouter des lignes à son curriculum vitae déjà bien chargé. Les membres du conseil municipal, quant à eux, viennent d'afficher publiquement la méconnaissance des dossiers qu'ils votent (« sous influence » ? mais là c'est sûr ! sous la pression du maire comme l'avouent certains en douce !). Ceci nous le savions déjà mais ceux qui nous lisaient de loin doivent bien admettre que sur ce point nous avions raison de vouloir nous battre. Avec une telle attitude ce n'est pas à « quelques turbulences » pour reprendre les termes de la lettre reçue par les Ouistrehamais que risquent de se heurter l'édile et ses acolytes, mais plutôt à de grosses tempêtes !

En tout cas ces "bras levés" nous engagent à un bras de fer contre eux-mêmes, bien peu regardants sur les conséquences de leurs actes. La balance au bras de la justice a penché ce jour là en notre faveur. C'est un beau bras d'honneur de la démocratie envers ceux qui la méprisent non ?   LPB est satisfait que l’État impose ses vues à un conseil municipal irresponsable.